Demain : Départ

2 septembre 2013

Départ demain pour trois semaines.

Le camion, le camping, avec Juju et Boris. (j'espère que nous allons avoir une belle arrière saison!)

Trois semaines de montagne … de verdure … La Savoie en automne !

Trois semaines de massages, de soins, de bains, de thalasso, pour l'arthrose Avec un petit régime en supplément (surtout pour accompagner Juju !), histoire de faire partir les moules frites du mois d'Août (en même temps, depuis Juillet, j'ai perdu 4 kgs) …

Donc, trois semaines de cure thermale !

Bien entendu, ça ne me redonnera pas mes genoux de 20 ans … mais bon ça devrait tout de même être mieux au retour. Surtout que ces trois semaines seront suivies par trois infiltrations.

Ha elle vieilli grand-mère !

Mais elle ne se laisse pas aller pour autant ! Les genoux bousillés d'arthrose, certes, mais .. je les entretiens au maximum afin que la machine continue à avancer.

Des années que je ne peux plus ni m'accroupir, ni me mettre à genoux (donc, dans mon métier, c'est assez difficile car on a souvent recours à ces positions, principalement lors des bains et des toilettes des patients)

Cela ne m'empêchait en rien mon travail d'aide-soignante de nuit. Je finissais ma nuit, après 10 heures de boulot, en boitant, la plus part du temps, mais vaillante malgré tout. (En même temps, reconnue comme « travailleur handicapé » mon poste aurait dû être adapté … ce qui n'a jamais été fait par mon employeur. Par contre, il n'oubliait pas de me comptabiliser dans son quotta pour atteindre son pourcentage d'employés handicapés)

Après neuf mois d'arrêt maladie pour « souffrance (morale) au travail » (traduisez par là : dépression) ; je tente tout de même de relativiser la situation. (j'essaye ! Avec l'aide de Séroplex et de ma psy !)

Quand mon médecin m'a dit « nous allons en profiter pour mieux nous occuper des genoux » j'ai dit OK. (mettons un côté positif dans le négatif de la situation)

Parce que, trois semaines de cure, ça a un côté positif. Je vois ça ainsi. (ça te coûte un maximum de fric ; car très peu remboursé, ça fait mal comme c'est pas possible, pendant les trois semaines (forcement, on te triture les genoux intensivement !) mais il faut reconnaître que ça fait réellement un bien fou ensuite... après … plus tard)