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Les BlaBlas de Dame Papote
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9 décembre 2019

EDITO DE CAMPAGNE #7

EDITO_Campagne2

 

LA BOULETTE 

Je suis une personne dans la « moyenne », un salaire dans la moyenne, une vie dans la moyenne.

Comme tout le monde, je tiens mon budget. Mes revenus, mes dépenses. Les sorties, les rentrées. C'est tout bête en somme. Mais compliqué tout de même.

En même temps, mon budget à moi, il est, comme on dit : « dans la moyenne » : 1300 euros. Trente-cinq ans que je travaille. Des économies que j'ai dû faire comme une fourmi, pour réussir à avoir un prêt pour mon appartement. Si une erreur de gestion ou d'appréciation vient amputer mes finances, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même. Il m'arrive d'avoir des fins de mois difficiles. Car malgré ce que je peux qualifier de «  revenus moyens  », je paye des impôts.

Impôts sur le revenu, taxe d'habitation et impôts fonciers.

J'ai quitté Paris, pour venir dans une ville moyenne. Et depuis vingt-cinq années maintenant, je suis Choletaise d'adoption.

Dans ma vie moyenne, je m'intéresse beaucoup à la vie locale.

Forcément, je m'y intéresse avec mon état d'esprit de revenus moyens.

Lorsque je vois les sommes monstrueuses des dépenses, je me dis, que c'est aussi proportionnel aux besoins, et aux revenus.

Certaines fois, ça fout le vertige tout de même. Parce que, comme tous les Choletais de la ville, ou de l'agglomération, je participe de façon directe aux financements qui s'engagent. Cet argent que j'ai souvent du mal à donner, est utilisé pour les investissements, décidés par la ville ou le conseil d'agglomération.

Je suis donc les informations sur ces questions.

Ce mois-ci, à grand renfort d'explications publiques, le conseil d'agglomération a acquis des bâtiments, à modifier et rénover (ou peut-être même à démolir), afin que tout l'administratif de l'agglomération du choletais soit rassemblé dans un seul et même lieu, pour 1,23 millions d'euros.

Alors, là, en lisant cette information, je fais un bond !

Mail 2 avait bien été, aussi, acquis pour cette même cause, non ?

Je poursuis donc ma lecture, qui me mène vers un article, comme quoi l'Agglomération du choletais se désintéresse désormais de Mail 2. Les propositions pour ce bâtiment restent encore floues mais il est tout de même parlé de déconstruction.

Un bâtiment qui en 2018 nous a coûté (puisque tous les Choletais ont mis la main au portefeuille !) 2,9 millions d'euros. Le paiement de cet achat était même en trois annuités. 950 000 euros en 2018, 950 000 euros en 2019 et 1 million d'euros en 2020.

Si bien que nous n'avons pas encore payé cette dette, que l'agglo se lance vers une autre, pour un même projet : les bureaux de l'agglomération du Choletais. Certes, on nous explique que les locaux de Mail 2 ont un défaut énergétique : froid l'hiver, chaud l'été. Et une architecture « datée ».

Sincèrement, ça me consterne !

Lors de l'achat, l'architecture mise en avant aujourd'hui, était bien la même ! L'étude énergétique du projet, en 2018 a bien dû se faire.

Il est donc question que notre investissement de 2,9 millions d'euros (et je ne parle même pas du montant des travaux réalisés) va tomber en fumée de destruction, et alors même que l'emprunt fait n'est pas terminé, on se lance vers un nouveau prêt !

Il y a une subtilité dans ce fonctionnement que je ne maîtrise pas, certainement. Mais comme je le disais, je gère mes finances ; et de toute évidence, il y a eu un raté qui va nous coûter une blinde !

Si un directeur d'entreprise faisait une telle boulette, aussi sec, le conseil d'administration le virerait illico presto. Là, le conseil d'administration, c'est le contribuable ; le préavis c'est la période pré-électorale. Aux Choletais de décider si leurs finances méritent un changement ou non. 

BB.

 

journal de campagne

JE SOUTIENS CHOLET AUTREMENT 

 

 

 

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Commentaires
M
La municipalité communiste de Romilly avait fait des tas de travaux avec des tas d'emprunts.<br /> <br /> La municipalité socialiste au début a remboursé les emprunts a augmenté les impôts fonciers et n'a pas fait de travaux. Ils ont évidemment été critiqués.<br /> <br /> Je n'habite plus Romilly et ne connait pas la suite.
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