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23 janvier 2020

Les morts insolites de l'histoire

 

histoire

 

L'histoire adore que l'on meure de façon héroïque. 

Les grands de ce monde, d'ailleurs, toujours selon l'histoire, se doivent de mourir dignement. Ils ne "râlent" pas, ils ont toujours des phrases historiques, au moment de passer de vie, à trépas. Surtout les rois ! 

Même si quelques une se sont bien dites au moment crucial, les historiens se rallient à l'idée que bon nombre d'entres elles, si elles ont été dites, étaient antérieures à ce moment fatidique. 

La légende veut donc que l'on meure dans la sagesse et la dignité. Quelle que soit la cause de la mort. 

Cependant, certains n'ont guerre eu le temps de philosopher au moment de mourir ; tellement leur mort fut rapide. Et certaines morts restent plus dans la catégorie "morts insolites" que dans celle des "morts philosophiques". 

• Eschile (525-456 Av JC) est mort sur le coup, après avoir reçu sur la tête, une tortue vivant qu'une rapace a laissé tomber. 

• Louis III (863-882) Être roi te donne un avantage particulier : celui de pouvoir entrer partout à cheval. C'est ce que fit Louis III en 882, mais sa tête heurta violemment un linteau de porte trop bas, et il mourut sur le coup. 

• Frédéric 1er (empereur germanique 1122-1190). Lors de la 3ème croisade, il arrive en Turquie, et saute du bateau habillé de son armure. Il meure, non pas noyé, mais  d'hydrocution. 

• Maximilien 1er de Habsbourg (1459-1519), meure le 12 janvier 1519, d'une consommation excessive de melon. Très certainement en raison d'en allergie, car son propre père Frédéric III était mort 26 ans plus tôt dans les mêmes circonstances. 

Voici donc quelques cas de morts insolites de l'histoire. 

Mais je voudrais terminer sur un fait   très surprenant, que j'ai trouvé, lors de mes recherches.

L'épidémie dansante. Plusieurs manifestations de "manie dansante" ont été répertoriées au cours des siècles. le 15 juin 1237 à Erfut (Allemagne), en 1374 aux Pays Bas, en 1417 à Aix La Chapelle, en 1418 en Alsace, et celle de 1518 à Strasbourg. C'est cette dernière, largement documentée qui laisse les traces historiques de ce phénomène mystérieux. Entre 1200 et 1600, une vingtaine de cas d'épidémie dansante ont été recensés. Puis en 1853, à Madagascar.

Même à ce jour, aucune explication scientifique  n'est donnée sur ces cas. 

En Juillet 1518, une femme (Frau Trofféa) se mit à danser de façon frénétique, dans les rues de Strasbourg. En une semaine, 36 autres personnes, faisaient pareil. Et en un mois, elles étaient aux alentours de 400. Dans des rues différentes de la ville. Certaines moururent d'épuisement, d'autres subitement. Les personnes prises de cette crise dansante qui survivaient, arrêtèrent d'un seul coup, un matin de danser. 

 

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