La rumeur
Dans l'édito #17, je parlais de "la rumeur".
Benjamin Griveaux vient d'en faire les frais. Dans les élections futures, on parlera de "l'affaire Griveaux" !
Je lisais suite à ça, un aarticle (je ne sais plus dans quel journal national) qui disait "sans les réseaux sociaux, l'affaire Griveaux aurait-elle eu cette ampleur ?".
Une fois de plus, diablotisons les réseaux sociaux ! Ils ont bon dos d'ailleurs, pour tout et n'importe quoi. A croire qu'avant leur création, il n'y avait pas de potins ni de fausses informations. Disons, que tout remettre sur le dos des réseaux sociaux, ne fait qu'entretenir la suspicion.
L'existance de Mazarine, n'est pas apparue sur Facebook ni sur Twiter, que je sache, pas plus que les "ballets roses" de la famille Giscard d'Estein, dans les années 75.
Le sexe et la politique, font vendre. Alors que les États Unis sont particulièrement à l'affût du moindre soupçon de scandale politico-sexuel ; la France jusque là, y faisait ses choux gras, sans non plus y apporter le moindre modification dans le fonctionnement politique, dès lors qu'il ne s'agissait pas de viol ou d'agression sexuelle. L'affaire DSK restera sans nul doute la plus affligeante dans ce domaine.
En y regardant bien, l'affaire Griveaux n'est pas tant qu'il ait envoyé des vidéo sexuels de lui à une autre dame aprfaitement concentante. Mais qu'il l'ait fait dans le dos de son épouse ! Et c'est sur ce point qu'on l'atteint. Si Mme avait été au courant au sein d'une relation libérée dans le couple, Y aurait-il eut la même suite ?
Alors, certtes, les réseaux sociaux permettent de véhiculer plus facilement des informations, fausses comme vraies ; mais de là à les rendre responsables de tout, c'est sans nul doute un peu trop. Disons que la presse, très friande de scandales, à une nouvelle source de renseignements par ce biais ; et permet aussi de développer ses propres informations, par les supports des réseaux sociaux.
Le sexe a toujours fait vendre. Depuis la nuit des temps ; pourquoi penser que ça change aujourd'hui ? L'information va simplement plus vite. Mais les scandales quels que soient les porteurs, ne sont pas prêts de s'arrêter.
Et je ne vous dis même pas, dans quelques années, le jour où nous aurons tous une puce d'implantée dans le bras. Si un politique se gratte les couilles, ce sera immédiatement diffusé partout comme "attentat à la pudeur" ! Et il en sera fini de sa carrière !