Édito de campagne #24

Lorsqu'une campagne bat son plein, chacun des groupes opposés, regarde, écoute et lit ce qui se dit et ce qui se fait. 

Y a-t-il des règles à respecter ? Y a-t-il des codes de conduite ? Pas vraiment ; sinon un certain respect malgré tout, parce que souvent les colistiers se connaissent forcément plus ou moins, étant tous de la même ville depuis des années, et qu'ils ont eu à se côtoyer peut-être certaines fois, par le passé. 

Alors que les nouveaux candidats décryptent tous les travers, défauts et erreurs de la municipalité en place, en contrepartie, l'inverse n'est pas faisable. 
Aussi devrait-il y avoir une sorte de « sens unique » des reproches et critiques, sur les actes, et ne se référer qu'au domaine politique. 

Que nenni !!! S'il n'y a pas d'éléments à pouvoir attaquer, il reste les personnes à mettre au bout du viseur ! 
C'est le déplorable procédé que nous avons pu relever ici, depuis le début de cette campagne électorale. 
En novembre, une adhénte à une association politique, était directement visée, sans être nommée, dans un des conseils, parce qu'elle était « toute souriante sur une photo » alors qu'elle est handicapée, et en arrêt de longue maladie, en raison d'un traitement lourd ; voici que dernièrement, c'est un colistier de l'opposition, se retrouve  épinglé à son tour, en raison de son départ à la retraite  !
Le plus extraordinaire dans tout cela, est que la situation personnelle de l'un comme de l'autre, ne pouvait pas être ignorée par le Président-Maire en place. Puisque la première est un agent de la collectivité et qu'en tant qu'employeur, le Président est parfaitement au courant de la situation médicale de l'agent (nous noterons au passage qu'un employeur est venu publiquement parler de la situation médicale d'une de ses employées ...) ; et que le second n'est autre que le propre médecin du Maire. 

Comme je le disais : y a-t-il des règles à respecter lors d'une campagne électoorale pour les élections municipale ? 
Il semble indéniable qu'il y en ait une, commune dans les cinq listes de l'opposition. Ça s'appelle le respect ! Le respect de la vie privée, mais aussi  et surtout de la personne. 

Pour conclure ce post, je vais juste reprendre les mots cités dans un article de presse à ce propos, sur la dernière situation : « Je le pensais homme d'honneur, malgré certains travers, mais je découvre la bassesse d'un homme, une vilenie, le coup tordu d'un homme qui n'accepte pas mon choix ».