Bouffée de bonheur
Il y a les bouffées de chaleur, les bouffées de mélancolie, les bouffées suicidaires , et les bouffée de bonheur.
Comme son nom l'indique, c'est subit, rapide et ça ne dure pas longtemps. Mais c'est intense au moment ou ça se produit.
Les bouffées de chaleur, j'ai donné ! Pas trop longtemps, et c'est tant mieux. Les bouffées suicidaires : non, jamais. Des pensées, des envies ; pendant toute la période où ma fille était portée disparue, et que je ne surmontais pas ma peine et mon chagrin, ça oui ... j'y ai pensé. Pour ne plus souffrir, pour quitter cette situation invivable.
Des bouffées de mélancolie, ça m'arrive. Rarement, mais ça arrive. Le manque de Bé, que j'arrive à enfouir certaines fois, par une sur-activité, prend malgré tout le dessus, et la tristesse submerge tout.
Par contre, ce que j'ai très, très souvent, ce sont des bouffées de bonheur. En même temps, c'est tellement plaisant, que je ne cherche pas non plus à les éviter. Elles viennent des fois, de "tout-petit-rien" qui me remplissent d'un sentiment de bien être total. J'adore lorsque ça arrive.
Fabrice se dit que je suis encore "grave", et lève les yeux au ciel avec tendresse, parce qu'au final, il aime bien mes bouffées de bonheur. Je m'extasie sur tout : la vie est belle, on est heureux, on est bien ... je suis super bien .....
Vraiment, pendant un moment mon cœur déborde de bons sentiments et d'idées ultra positives. Trop même, des fois !
Mais qu'est-ce que ça fait du bien !! Après une bouffée de bonheur, j'ai une patate d'enfer !!!