Se souvenir
Nous aimons tous nous souvenir. On se souvient des jolies choses ; mais on se souvient tout autant des vilaines. Notre mémoire associe toujours une année à un souvenir marquant. Un mariage, une naissance, une mort. ... Un grand bonheur ou un terrible malheur. Mais certains événements traumatisants, nous font aussi nous souvenir des années qui y sont associées.
Je me souviens de Mai 68, où nous passions nos journées à jouer dehors, où les poubelles envahissaient les trottoirs de ma rue, où nous n'avions plus d'électricité ; où je faisais la queue avec ma mère au magasin de courses, en raison des grèves.
Je me souviens de la canicule de 76, parce que nous campions et que même la nuit, nous dormions tous avec les tentes ou les caravanes ouvertes. Certains dormaient même à l'extérieur pour y trouver un semblant de fraîcheur.
Je me souviens de celle de 2003, parce que nous passions la nuit, à rafraîchir les résidents et mettre tout en œuvre afin qu'ils soient le mieux possible.
Je me souviens des quatre attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ; je me souviens de l'entrée de la France dans la guerre qui opposait les États-Unis à Afghanistan en Décembre. Où les informations, nous annonçaient ça comme la troisième guerre mondiale.
Comme beaucoup, je me souviens de dates, qui sont liées à des événements politiques.
2020 sera, pour moi, comme pour beaucoup d'autres personnes, associé au Covid. L'arrivée subite d'une maladie, sortie de nul part, qui a causé un nombre incalculable de morts Incalculable, parce qu'on mettait toutes les morts ou presque sous la responsabilité de cette maladie.
2021 restera dans ma mémoire, l'année où mon gouvernement a décidé, afin d'obliger tout le monde à se faire vacciner ; de priver les Français du droit élémentaire : celui du choix. Ce choix qui est la clé même de la liberté !