Le signal d'alerte nationale

Alors qu'on nous bassine continuellement sur les écrans de télévision, à propos du Coronavirus ; qu'on nous matraque à chaque spot publicitaire, de tout ce qui se mange, et tout ce qui se boit ; qu'il faut manger 5 fruits et légumes par jours ; (laissant croire ainsi que, grâce à ça, l'obésité va diminuer) ; il y a pourtant quelque chose qu'il serait important de relayer auprès de la population, et , qui aussi extraordinaire que ce soit, n'apparaît jamais : expliquer aux gens ce qu'est le signal d'alarme national.

Dans l'temps, pour alerter la population d'un événement catastrophique, on sonnait le tocsin. Incendies, naufrages, invasions ; le son des cloches, à coups redoublés ; avertissait tout-un-chacun d'un danger. Les sirènes ont fait leur apparition durant le Seconde Guerre mondiale, afin d'avertir des bombardements.

Avant, la sirène retentissait dans toute la ville, le premier mercredi de chaque mois. Quel que soit l'endroit où on se trouvait, à midi précise, elle se faisait entendre ! Rappelant à la population que cet entraînement avait une raison d'être. 
À l'école, chaque année, on nous expliquait la signification. Et les consignes à suivre au cas où "la hurlante" viendrait à se faire entendre, un autre jour que le premier mercredi du mois. Depuis plusieurs années, elle ne retentit plus qu'à la caserne. 

Dans le cadre de la mise en place d'un logiciel unique piloté par le ministère de l'Intérieur et qui permet de déclencher l'ensemble des quelque 2 000 sirènes du système d'alerte et d'information des populations (SAIP), notre territoire a été provisoirement scindé en trois créneaux. 

En plus de la gestion des sirènes, le SAIP permet, en cas de situation de crise majeure, de diffuser des informations en direct sur les panneaux d'affichage des villes et sur les autoroutes, sur les radios-télévisions publiques et les réseaux sociaux.
Aujourd'hui ; qui parmi les jeunes parents sait ce qu'il y a à faire si jamais la sirène se mettait à hurler ?

À coup sûr, ce serait la panique, et tout le monde sortirait dans les rues, voir ce qui se passe. Alors que la consigne est de se calfeutrer chez soi ; et ne sortir sous aucun prétexte, en attendant d'avoir plus d'information.

Peut-être qu'un petit rappel serait utile pour une chose, qui pourtant, est  importante ; plutôt que ces spots actuels débiles, qu'on nous inflige à longueur de temps !

Comments

[mimi1931]

J'ai habité à proximité d'une sirène. Je ne pouvais pas la supporter car ça me rappelait la guerre. Et ce que la plupart des gens n'entendent pas, ce sont les tons graves qui durent longtemps aptes son arrêt.

Elle sonnait tous les premiers mercredi du mois, tous les dimanches midi, et à chaque accident même la nuit. Le chef des pompiers à qui je me suis plainte, m'a expliqué que les pompiers étaient prévenus individuellement par bip, et qu'en cas de choses graves, les habitants seraient prévenus par des voitures avec haut--parleur.

Quant au maire, qui n'habite pas Romilly, il a été surpris d'apprendre que les sirènes sonnaient le dimanche midi. On m'a dit que ça venait des communistes pour contrarier le curé quoi faisait sonner les cloches, comme dans Don Camillo