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Les BlaBlas de Dame Papote
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2 juillet 2009

Culpabilité

coupablecoupable

Hier soir, avec Juju nous avons eu Alice et Janie à dîner.

Un vrai plaisir ! Un moment de franche rigolade. Rose, Adrien, Alice et Janie nous ont apporté durant ce repas une bouffée de bien-être.

Nous avons rit … mais rit !!!! Franchement, c’est la première fois depuis la disparition de Bé que je ris autant, et avec tellement de plaisir.

Si bien, qu’une fois rentrée chez moi, je me suis sentie mal. Mal d’avoir passé une aussi bonne soirée avec nos nièces et nos enfants.

Je me suis sentie coupable ! Et j’ai pleuré !! (Une fois de plus !)

J’ai eu l’impression d’une trahison vis à vis de ma fille.

Comment ai-je pu rire autant et prendre autant de plaisir à cette soirée alors que nous ne savons pas si elle est toujours en vie !

Comment ai-je pu m’amuser alors qu’elle, souffre peut-être le martyre ???

Bientôt deux mois que nous sommes sans rien savoir, sans aucune nouvelle, dans un doute, pas permis …. Et moi ; j’ai trouvé le moyen de rire !!! 

      culpabilite2

J’ai le sentiment d’avoir trahit ma fille !

Dimanche, nous avons maintenu le repas que nous avons organisé depuis des mois. La date est retenue pour tous depuis Mars.

Notre repas familial !

Le repas qui réuni Maman, les enfants et nous trois.

C’est habituel, depuis 2004,  en Juillet, je fais un mini Noël.

C’est la première fois depuis la disparition de Bé, que nous allons tous nous réunir à la maison, dans le jardin. Nous nous étions tous retrouvés chez Maman le 1er Juin pour ses 75 ans, mais pas à la maison.

Il manquera Bérénice et Damien, (qui est en saison à la mer pour tout l’été).

J’ai mal dans mon cœur à cette idée.

La douleur est devenue habituelle et logique chez moi. Aussi, je vis mal ma soirée d’hier ; parce que pendant cette soirée, la douleur n’était plus là …. Du moins, elle ne se faisait pas sentir comme les autres jours.

Le temps passe, et je me rends compte que la vie se poursuit, alors que j’aurais voulu qu’elle s’arrête ! J’ai sans doute eu tord de penser que ma vie allait s’arrêter, et je me sens mal de la voir continuer.

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