Acheteuse compulsive
Il y a quelques années, tout le monde a entendu parler de cette dame qui achetait chaque jour sur Téléshoping, l'émission de TF1, une montagne de choses aussi inutiles les unes que les autres, et dont elle remplissait sa maison. Des centaines d'Euros de dépensés chaque semaines.
C'est alors que nous avons entendu parler des « acheteurs compulsifs »
Ces “ fringales d'achats ”, comme les appellent les psychiatres, sont proches du comportement des toxicomanes. Dans ce cas, il existe une véritable dépendance vis-à-vis de l'achat.
Les patients décrivent ça comme une envie irrépressible contre laquelle ils ne peuvent pas lutter. Ces comportements se rencontrent plus souvent chez les femmes que chez les hommes. En général, elles ont un penchant pour les objets ayant un rapport avec l'esthétique. Ainsi, elles s'offrent volontiers des vêtements, des produits de beauté, des bijoux ou du parfum. En fait, il s'agit presque toujours d'objets valorisants sur le plan narcissique. En ce qui concerne les hommes, c'est un peu différent. Si bon nombre d'entre eux aiment aussi les vêtements, ils sont plutôt attirés par le matériel Hi-fi et la vidéo.
Qu'est-ce que ça peut cacher ?
Derrière ces troubles apparemment anodins se cache souvent des troubles de la personnalité. Cela concerne généralement des patients qui souffrent de carences narcissiques ou affectives et qui les compensent en achetant. L'achat compulsif peut parfois être le reflet d'une “ dépression masquée ”. Il constitue alors un moyen de compenser. La personne veut se faire plaisir dans l'instant, même si elle sait qu'elle ne portera jamais ce qu'elle vient de s'offrir. Cela ressemble aux “ achats-sparadra ” évoqués précédemment, mais, dans ce cas, ils sont si importants et si fréquents qu'ils revêtent un caractère pathologique.
Mais, même si la “ fièvre acheteuse ” peut être le reflet de véritables troubles, il convient de ne pas occulter le rôle de la société de consommation dans cette histoire. Car il faut avouer que les tentations sont grandes et qu'il est parfois difficile de ne pas succomber. Cartes de crédit, paiements différés et autres crédits gratuits constituent autant de pièges qui peuvent se refermer sur chacun d'entre nous.
Je me rends compte que j'achète beaucoup plus depuis deux ans, que je ne le faisais avant.
Et lorsque le moral est en berne, je file faire les boutiques.
Certes, je ne reviens pas avec plein de trucs dans mes sacs, mais je me rends tout de même compte que je reviens souvent avec des affaires, pas forcement utiles, très souvent superficielles à mon quotidien.
Serais-je devenue une acheteuse compulsive ????
Bien que mes achats se portent souvent sur des vêtements et des « trucs » pour la maison ; je constate que je me retrouve avec des robes que je ne mettrais certainement pas souvent, voir même jamais ! Ou bien des plats qui ne servent qu'un fois dans l'année par exemple.
Lorsque tout va bien, je ne fais les boutiques que si j'ai un besoin. Lorsque tout va mal, je vais faire les boutiques pour me consoler, me faire plaisir. Je compense ma peine en voulant me faire plaisir ; mais ça me fait certes plaisir, mais ne compense rien en fait !
Dans ma constatation déplorable de cet état de fait, une chose me rassure : je ne dépense jamais plus que ce que mon budget me le permet.
Et comme je suis une obsédée de mes finances, je sais exactement au jour le jour ou en sont mes comptes. Mais lorsque je comptabilise mensuellement mes dépenses « plaisirs » FIOUUUUU ça grimpe !!!
Il est certain que si je mettais cette somme de côté, à la fin de l'année je pourrais me faire un énorme cadeau. Mais bon, voir cet argent gonfler mon compte épargne, me ferait-il autant de bien que de faire les boutiques ? Là, c'est moins sûre !!!
Donc le mieux est d'opter pour le mode de penser des fumeurs et des alcooliques : Je fume/ je bois modérément, et je peux arrêter quand je veux ! (hé hé … ben voyons !!!) Moi je suis une dépensière compulsive, mais modérée et je peux arrêter quand je veux …. (heu... bon … ça fait vrai ???)