Le mot de la fin
J'attendais patiemment, je me disais que le temps serait forcement long avant qu'un changement ne puisse s'opérer. Je me décidais à prendre mon mal en patience, puisque tout dépend toujours du très haut …
Et je pensais que le très haut, dans sa grande mansuétude, m'avait donné une réponse plus tôt que prévu. Il se profilait à l'horizon une possibilité de poste. Et donc pour moi, la possibilité d'un changement tant espéré.
Je me suis réjouie trop vite … car ce changement ne se fera pas semble-t-il.
Je ne suis pas effondrée pour autant. Je ne comprends tout simplement pas. En Mars on aurait aimé me voir partir, et en octobre on ne veut pas que je parte, alors que je me suis faite à la raison, pensant que c'est pour moi la seule solution envisageable. (et dans ma tête trotte la chanson de Zanini : "tu veux ou tu veux pas" http://www.youtube.com/watch?v=jv81sNYSZ9w)
Prête à faire un sacrifice de 300 €, parce que passer de nuit en EHPAD à jour en EHPA, c'est tout de même 300 € de moins sur le salaire ! (faut-il être sérieusement désespérée pour en arriver à notre époque, à cette décision ! Mais en même temps, ça importe qui le désespoir d'une employée ?) Prête à sacrifier un travail que j'aime auprès de personnes que j'affectionne, c'est tout de même aussi, un grand choix !
Alors, je ne comprends pas … d'autres comprennent pour moi semble-t-il … et je retiens ce qui m'est dit.
« c'est de l'acharnement »
« il y a un nom pour ça : HARCELEMENT ! » (ça revient souvent ça)
« En même temps, on va te garder, c'est mieux pour nous »
« Forcement : tu es irremplaçable ! »
Dans l'ensemble, je ne retiendrai qu'une chose : je dois sans doute être irremplaçable ... (parce que je préfère clore ce châpitre de façon optimiste ...)