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Les BlaBlas de Dame Papote
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7 mai 2013

Le samedi en famille

 

Le samedi est passé ; en général, lorsque nous nous retrouvons tous, je dis « grand moment de bonheur » ; mais là, je n’arrive pas à le voir ainsi. Nos enfants étaient là ; maman aussi … Fabrice, toujours présent lorsque ça ne va pas. Silencieux et calme, mais bel et bien là. Mais lorsque les enfants sont là, il se lâche mon Fabrice … sa façon à lui de dire « je vous aime » ; tout du moins, de le montrer. Le midi, Clotaire, Nicolas et maman, mangeaient à l’appartement.

Assiette de saumon fumé

Tajine de crevettes et semoule aux épices

Crèmes brulées

Après le repas, Clo et Niko ont fait la vaisselle … Fabrice a rangé. Maman, et moi, nous sommes installées, comme lorsque j’étais petite fille, et que j’avais un gros chagrin. Elle assise, moi allongée, la tête sur ses genoux, et elle me caressait sans fin les cheveux. Comme j’ai aimé ce moment !

On se parlait, on parlait de Bérénice … on pleurait … rien que toutes les deux.  A 51 ans, j’étais la petite fille de ma maman ! Et là, je peux dire et écrire :   « grand moment de bonheur » !

Une maman, on n’en a qu’une ! Et même si au cours de l’existence, il y a des « couacs » et des « bémols », il ne faut jamais oublier que c’est unique ça ! Même si pour certains, ce  n’est pas toujours celle qui nous a fait … ce n’est pas toujours celle qu’on aurait voulu … mais c’est celle-ci et pas une autre ! Moi, je ne changerais pas de mère pour un empire ! Elle a 79 ans, et j’espère avoir encore de nombreuses années où elle tiendra ma main de la sienne toute tremblante ; Où je pousserai son fauteuil roulant pour l’emmener à son activité favorite : faire les boutiques ! 

Rien n'a plus d'importance que la famille, celle du coeur ; celle qu'on aime et qui nous aime. Pas forcement consanguine, pas forcement filiale.

famille

 

Dans l’après-midi, nous nous sommes tous retrouvés chez Patrick.  Où André, qui était venu aussi partager cette journée avec nous, était là. Nous avons passé un moment dans le jardin, puisqu’il faisait un beau soleil. Puis en soirée, chacun est reparti,  vaquant à ses occupations. Rose et Geoffrey, d’abord, puis Clotaire, Nicolas et Maman.

Nous les « trainards » sommes restés jusqu’au soir, et avons fait une soirée apéro- pizza, improvisée.

Patrick, Fabrice, nos ventrachoux, nos Montlimartoises, et Dédé.  Et le 4 mai est passé ainsi. Familialement, sentimentalement, et tristement malgré une bonne humeur évidente que chacun voulait.

A son habitude, Fabrice avait prévu que nous partions dans l’Oise ; puisque retrouver Michèle, sa maman, est toujours aussi un vrai plaisir.

famille1

 

J’ai vraiment beaucoup de chance … oui vraiment ! Au sein de ce monde de misère, de pouvoir encore palper des moments de bonheur, avec des gens de valeur.  La douleur n’est pas moins vive lorsqu’on est entouré, mais elle se vit, sans aucun doute, différemment, que lorsqu’on reste seul avec sa peine.   Merci à vous tous. Et à tous ceux qui, samedi, m’ont mis des posts sur FB, sur Seps, m’ont envoyé des mots en PV, et des textos.

 

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Commentaires
F
J'ai zappé ce 4 mai parce que je ne sais plus quoi dire de plus pour tenter de te consoler un tout tout petit peu, pour te donner quelques gouttes de courage.<br /> <br /> Et puis ce matin, cette nouvelle à la radio : après 10 ans de disparition 4 jeunes femmes sont retrouvées. Et si Bérénice ... ? Je ne sais pas ce qui vaut le mieux, l'espoir fou ou la résignation ? <br /> <br /> Accroches-toi, ne part pas avant ton heure. Il y a encore tant de choses à vivre.
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