Douche naturiste
Partis de Lourdes le matin, nous avons programmé de descendre jusqu’à Zaragoza pour y passer la nuit.
Après avoir, tourné plus d’une heure afin de trouver le camping municipal, nous nous installons enfin à un emplacement. 26,95 euros tout de même. Cher, je trouve, le camping ; mais électricité et piscine assurées pour le confort. 35° dehors, l’eau à 28° … que du bonheur pour une frileuse comme moi ! Juju a bien fait d’insister pour que nous ne restions pas en baroude sur un bord de route. Un camping immense, 175 emplacements, uniquement pour caravanes et camping-cars car pas un brin d’herbe pour y mettre un auvent ou une tente.
Après une nuit torride (uniquement en raison de la chaleur !!!) où nous avons laissé le lanterneau grand ouvert, les vitres baissées ; et avons fini par ouvrir le haillon arrière afin de faire circuler l’air, tellement c’était étouffant ; et après avoir pris ma petite Ricoré de matin, j’allais explorer la douche !
En même temps que mes deux voisines, une Italienne et l’autre Espagnole (ben oui, en campine, tu papotes avec les voisins) nous entrâmes ensemble dans le bloc des douches.
Surprise … ça ressemblait à s’y méprendre à un vestiaire de salle de sport. Les lavabos sur la gauche, alignés les uns près des autres, et au milieu de l’immense pièce : des bancs et des portants pour y mettre ses affaires. Sur la droite, les cabines de douche, individuelles certes, mais tu ne peux même pas y mettre la moindre fringue. Tout juste ta serviette, à califourchon sur la porte !
Sympa la camping de Saragoza. Semi-naturiste ! Tout du moins au moment de la douche !
Ni une, ni deux … Go .. toutes les trois, à poil !!!
Bien que ma dernière douche collective remonte aux colonies de vacances , (j’avais alors 13-14 ans), je constate avec surprise que la douche avec de parfaites inconnues est bien moins traumatisante à 50 ans passés.
Et je reste tout de même sur une évidence : les camps naturistes ne sont pas prêts de voir mon corps de Vénus !!!!