Je suis Charlie, les 12 Charlie.

Je n’aime pas spécialement Charlie Hebdo, pas plus que Hara Kiri, que je trouve souvent remplis de méchanceté gratuite ? Mais toujours est-il que Charlie est une institution chez nous. Que j’ai aussi grandi avec et que la liberté d’expression est dans ce journal, à son apogée.Aujourd'hui, je suis Charlie !

L’attentat d’hier n’est que réalisation des menaces proférée depuis longtemps. Depuis que Charlie a « osé » dessiner Mahommet. Dessiner Dieu … ça allait, dessiner des représentants de nations, ça allait. Mais dessiner le messie de l’Islam, là, ça n’allait plus. Et les extrémistes de cette religion ont décidé. Comme toujours, ce sont ces extrémistes qui décident. Qui décident d’attentats, qui décident de la mort d’innocents. Qui décident encore et toujours de pousser à la violence et au crime.

Car si on réfléchit bien, n’est-ce pas uniquement le but recherché des extrémistes ? Pousser les autres à entrer dans une guerre religieuse, en tuant encore et encore des personnes au nom d’un Islam qu’ils ne représentent absolument pas, et dont les Islamistes eux-mêmes condamnent les actes ?

Aujourd’hui la France est en deuil. Aujourd’hui nous sommes à notre tour frappés par une violence destructrice entièrement gratuite. Les français sont meurtris, et des millions de musulmans pleurent avec nous. Ne l’oublions pas, et n’entrons surtout pas dans ce que ces fanatiques attendent.

Mais je trouve déplacé qu'on ne mettent en avant que les quatres dessinateurs dont on matraque la photo. ILS ETAIENT DOUZE !!! Douze personnes innocentes. Un homme de maintenance, deux policiers, une hôtesse d'accueil et des collaborateurs. Ils devraient donc tous paraîtrent sur cette photo ! Mais même avec un évènement aussi tragique, on en fait ce que l'on veut. Et rien que cette photo est une insulte à la réalité.

Pourtant douze familles sont en deuil aujourd'hui ; pas seulement quatre ! Et à bien réfléchir, je ne pense pas que ces quatre dessinateurs auraient apprécié que les autres victimes soient laissées pour compte.