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Les BlaBlas de Dame Papote
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16 mars 2015

Passionnée du travail

Me serais-je trompée ?

Aurais-je mis au plus haut pendant si longtemps, quelque chose pour lequel j'aurais dû avoir plus de modération que je n'en ai eu ?

En même temps, qu'on entame un tas de questions et de questionnement, c'est à coup sur, qu'on entame une crise existentielle.

Il me fallait faire le deuil de mon boulot chéri. Je me disais que ça allait être de l'ordre du difficile. Mais pas non plus de l'ordre de l'impossible.

Après une interminable année de dépression (je hais ce mot … tout comme je hais cette année !) puis six mois de transition, entre dépression et reprise en main (ou plutôt .. en esprit …) de la situation ; j'en arrive maintenant, à me dire que je m'accrochais désespérément à quelque chose pour lequel j'aurais du prendre plus de recul.

Mon boulot ! Celui là même qui fut ma bouée de sauvetage après 2009.

Je suis d'une génération (qu'est ce que ça fait mèmère ça !!!) où on donnait une certaine valeur , voir une valeur certaine, au travail. Et je fais partie de ces gens, qui se plongent à fond dans leur travail.

Certes, comme tout un chacun, je gagne ma vie en travaillant, mais je ne travaille pas seulement pour gagner ma vie. L'existence sociale qu'apporte un travail est une valeur très importante à mes yeux.

Ces deux années passées, surtout durant le dernier trimestre de la seconde (j'emploie le mot « seconde » afin qu'elle soit la dernière !!!) m'ont semblé me dépouiller de cette identité professionnelle au point de m'en rendre encore plus malade que la dépression ! Alors que j'allais mieux, j'aurais bien fait une dépression, d'avoir fait une si longue dépression ! Et là … ça devient carrément ingérable !

Mais ; avec tout ce temps de disponible et une merveilleuse psychologue, j'en arrive à me dire que tout compte fais, je suis accro au travail. Tout simplement.

Et que je saurais tirer partie de mon reclassement, pour trouver encore du bonheur et du plaisir à ce que je ferai.

heureux-travail

Alors, si en plus je me retrouve sur un poste passionnant, je resterai sans nul doute la passionnée que j'ai toujours été dans ma vie professionnelle.

Et ça, ce n'est pas une supposition, mais une certitude.

 

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