Les petits-bouts et le Covid

La pub frappe fort ! De toute façon, maintenant, les pubs doivent frapper fort pour tenter d'interpeller les gens. Parler de situation catastrophique en douceur, il faut bien reconnaître à un moment, que ça n'a guerre d'impact. Après le village Bon réflexes, et la grand-mère masquée qui prépare un gâteau à son petit-fils qui joue de la guitare, tout autant masqué ; nous passons à un degré supérieur. Où peuvent mener le non-port du masque, les bisous et les câlins ? En réanimation bien sûr !!!

Alors, si les gestes barrières, et le port du masque sont souvent possible à tenir, à l'occasion, même en famille ; qu'en est-il de nos petits bouts qui sont en garde chez les grands-parents, les nourrices ?  Ceux qui n'ont pas de tout-petits, ou ne les voient qu'à l'occasion, en portant un masque et sans faire le moindre bisou (si, si, ça existe des grand-parents comme ça !) ne comprennent pas. Mais les autres ; ceux qui ont des petits-bouts toute la journée, qui pourtant font attention autant qu'ils le peuvent ; portent-ils le masque toute la journée ? 

Refusent-ils les câlins que les petits demandent ? Je ne crois pas non .... Et pour le bien-être mental de l'enfant, il est à espérer que personne ne fasse vivre ça à un tout-petit.

Est-ce là l'avenir de nos enfants ? Un monde sans contact physique ? Avec la disparition progressive de la tendresse, et des signes d'affection ? Parce qu'il ne faut pas se leurrer d'illusions ; éradiquer le Covid semble utopique. Il reviendra, chaque année maintenant qu'il s'est échappé du laboratoire où il a été créé ! (et je ne démordrais pas de cette vision des choses, tant qu'on ne me prouvera pas que je me trompe !) Et petit à petit, les enfants d'aujourd'hui, qui vont devenir les adultes de demain, seront habitués au port régulier du masque, et à l'absence de contact physique. Tant et si bien, qu'un jour, cela deviendra d'une logique élémentaire pour tous. 

Il est là, le scénario catastrophe de 2120 ! l'absence de tout contact physique, sur une planète à 45°, dont une partie aura brûlé, et l'autre recouverte par les eaux ! Où l'Europe devra faire face à une nouvelle vague de migrants en raison de la fonte de la banquise : les esquimaux ; où le mot "forêt" ne sera plus qu'un nom immatérialisé, parce que tout aura été ravagé d'année en année, par des incendies !