Aussi coupable

Quand la médecine ferme les yeux, comme le fait la religion, sur les actes de pédophilie ! Voici ce qu'on pourrait en conclure, alors que le procès du Dr Joël Le Scouarnec est sous les feux de la justice, et que la responsabilité de l'ordre des médecins, brille autant qu'un phare en pleine tempête !

Alors qu'en 2005 ; cet homme est condamné à quatre mois de prison avec sursis, l'ordre des médecins ne prend strictement aucune sanction contre lui. Si aujourd'hui, l'ODM se défend de toute responsabilité, en argumentant qu'il n'est pas devenu complétant, en matière de discipline, qu'avec la loi Bachelot de 2009 ; il n'en est rien. Puisque bien avant cette loi, les sanctions disciplinaires existent bel et bien. En 2017, le journaldumedecin.com , sort un article, comme quoi, 43 médecins ont été radiés en 10 ans. Sur la période 2005/2015. Il y a eu 4 739 signalements, suivis de 4 184 plaintes, qui ont abouti à 1921 sanctions. 627 interdictions de pratiquer sur un temps allant de quelques mois à 2 ans ; et les 43 radiations. Venir en 2020, avancer que rien n'a été fait à l'encontre de ce prédateur, qui a répété les agressions sur la période de 1986 à 2014 ; faisant 312 victimes majeures et mineures.

Comment comprendre que le conseil national des médecins, constitué de 56 membres, désignés par les conseillers départementaux ; auquel s'ajoute un membre désigné par l'académie de médecine et un membre désigné par le garde des Sceaux ; et qu'à aucun moment strictement personne ne soit intervenu, alors que les plaintes affluaient ? 
Comment comprendre que strictement rien n'ait été fait à l'encontre de Joël Le Scouarnec, pas plus qu'il n'a été fait quoi que ce soit en 2008, contre Jean-André Cuot, cet anesthésiste, qui exerçait dans le même hôpital que le chirurgien, et a été condamné par la justice pour détention de 300 images pédopornographiques ; de très jeunes enfants,. Les enquêteurs diront que certaines étaient particulièrement choquantes ! 

Aujourd'hui, l'ordre des médecins a la même responsabilité à assumer que le clergé, lorsque de tels actes concernent des prêtres. Il a tout bonnement détourné le regard sur des faits graves ! Ce n'est pas qu'il n'a pas su, mais tout simplement qu'il n'a pas voulu savoir. Leur responsabilité est tout autant au cœur du sujet, et tout aussi importante que les actes eux-mêmes !!!