Le souvenir que je garderais

Chacun de nous y est allé de bon cœur pour les vœux de 2021. Parce que c'est le rituel incontournable, de se souhaiter une bonne année. Mais il faut reconnaître que nous avons tous eu le cœur un peu serré, en nous offrant nos vœux. Souvent par un trait d'humour, ou d'ironie ; mais le "Bonne Année" ne ressemblait à aucun autre.

Parce que tout le monde ne souhaite vraiment qu'une chose, c'est que tout ça se termine. Au moins, un sujet qui rassemble au milieu de tant de division ! Cette fois, l'idée  est unanime ! Mais lorsque tout ceci sera derrière nous, quel souvenir en garderons- nous ? 

Alors que depuis un an,  tous se divisent de deux camps : ceux qui sont pour et ceux qui sont contre.

Pour quoi ? Et contre quoi au juste ? Peu importe ! La pandémie n'aura servi qu'à diviser les gens à tout propos. Porter ou pas le masque ; respecter ou non le couvre-feu, pour ou contre le confinement, pour ou contre la vaccination ; embrasser ou pas ses petits-enfants .... et tant d'autres sujets, qui ont mené à des combats, des fâcheries et des comportements extrêmes.

Cette pandémie aura aussi permis à beaucoup de se rendre compte que l'être humain restera toujours prêt à faire ressortir son véritable visage, dès que l'occasion lui est donné. La notion de nuance a disparu, rapidement ; pour ne laisser place qu'à de l'intolérance, la violence et l'extrémité dans les mots et les comportements.

J'ai vu autour de moi, des personnes dont le comportement m'a tellement déçu, qu'à jamais mon regard sera changé. Pas parce qu'elles n'étaient pas en accord avec mes propres idées ; mais parce qu'elles n'avaient plus de notions de discernement sur les choses. 

Elles ne se contentaient pas d'exprimer seulement leurs idées ; ce qui est pourtant le droit de tous ; et ce que je fais moi-même dans mon blog ; mais leurs idées n'étaient que les clés de la vérité unique ; et que quiconque n'avait pas les mêmes, ne devenait que de la poussière sur laquelle elles pouvaient marcher.

Sans doute est-ce moi, qui suis dans l'erreur. Je pense toujours, que même en ayant des opinions et des avis  qui divergent, on peut respecter l'autre, sans forcément être obligé de le comprendre. 

De toute évidence, je me trompe ....

C'est là, aussi ce que je garderai comme souvenir, de la crise de 2020.