Deux jolis mots bien moches !

Comme il faut expliquer tout, avec de jolis noms (bien moches) à résonnance "savantes" ; tout ou presque, se retrouve avec un mot bien à lui, assimilable à une forme de pathologie, qui déresponsabilise la personne.

Néophobie alimentaire : qui se résume par craindre de nouvelles choses. Donc, là, craindre de nouveaux goûts ou de nouvelles choses qu'on n'aurait pas encore mangées. Chacun de nous, aime ou n'aime pas certaines saveurs ; mais là, il n'en sait rien, puisqu'il n'y goûte même pas.

En résumé, le gosse qui refuse d'ouvrir le bec avant même d'avoir goûté ! Mais, pauvre choupinou .... Il ne faut pas croire à un caprice ... Que nenni !!! Il souffre de néophobie alimentaire ! Pour laquelle, pas question de lui dire que s'il ne goûte pas, il n'aura rien d'autre ; mais il faut avoir recours à toute une stratégie psychologique, répétitive, afin qu'il accepte juste de goûter.

Procrastiner. Si ce n'est pas (encore) une pathologie, c'est un terme utilisé en psychologie pour définir un comportement. Celui de tout remettre à plus-tard, voire, au lendemain. Là aussi, plutôt que de venir dire à une personne que c'est une paresseuse, voire carrément une grosse fainéasse (ou feignasse).

L'un comme l'autre, ces mots sont plus subtils ... Moins agressif. Toujours est-il que ces jolis mots, bien moches, n'apporteront certainement pas de solution aux problèmes !

Si tu as un enfant avec des néophobies alimentaires, tu as simplement un mioche qui à chaque repas te fait une crise appelé par le passé : "un caprice" ! Et si tu as un(e) conjoint (e) qui reporte toujours de balayer, de réparer un truc, et qu'au final, c'est toi qui t'y colles : ne cherche pas, tu vis avec une grosse feignasse !!