4 mai 2021
Verdun
Tu m'as laissé la terre entière, mais la terre est si petite sans toi, que rien ne peut combler le vide de ton absence.
Tu es si présente, que lorsqu'il a fallu parler de toi au passé, j'ai préféré me taire.
Mon cœur ressemble à Verdun. Si l'herbe a repoussé, si de nouveaux arbres sont nés, la beauté du paysage n'efface pas cette meurtrissure douloureuse qui reste malgré tout présente.
Il paraît qu'on guerit de tout ... de l'abscence ... du vide ... des silences ... Mais ce n'est pas vrai. ! Avec le temps, on n'efface rien ; on fait juste avec, ou on fait juste sans.
La seule chose qui me rassure et amoindri ma douleur, c'est que le temps qui me sépare de toi, diminue chaque jour.
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