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Les BlaBlas de Dame Papote
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8 mai 2021

Zone commerciale

blabla local

Une guerre, parmi tant d'autres, qui fait débat à Cholet : l'agrandissement de la zone commerciale de l'Autre Faubourg.

autre faubourg



Une ville n'est visible au développement, que lorsque les industries se multiplient, engendrent des emplois et que cette ville voit une augmentation de la population. Il est donc important et incontournable, qu'une ville, tente par tous les moyens de poursuivre son développement industriel et commercial. Même si, paradoxalement, son centre-ville se meure doucement, mais sûrement !

Pour les politiques locaux, ce sont des investisseurs, des ventes de terrains, une extension de la ville, sur le plan industriel et commercial, non-négligeable, qui a son importance sur le développement  de la ville, tout autant que pour la création d'emplois. Même si au final, les grandes surfaces commerciales, créent deux à trois fois moins d'emplois par M2, que les commerces de proximité.

Tout ce qui est lié au développement industriel et commercial, est intimement lié à la valorisation d'une ville ; tout autant qu'aux finances de la ville. Mais pas que ... Puisque la presse nous a aussi révélé, que si l'on regarde de plus près les différents partenaires de certains développements industriels et commerciaux, les noms d'élus locaux, sont plus que présents, par le biais de sociétés ou de groupes, investisseurs.

Pour les politiques, qui n'ont aucun intérêt, ni personnel, ni local, en dehors d'une opposition systématique à la majorité en place ; le côté financier n'est absolument pas la priorité. Aussi, peuvent-ils s'opposer avec force d'arguments, sur l'agrandissement de zones commerciales. Avec, en tête de liste, la désertion du centre-ville, qui reste un des arguments phare.

Seulement, à quel moment, est-il vraiment prouvé que l'un découle de l'autre ? Les enseignes des zones commerciales, auraient-elles pu trouver une place au centre-ville ? Il faut donc bien un lieu de développement à ces enseignes qui ont besoin de locaux, de très grandes dimensions. Et que dire des prix exorbitants, de location des locaux commerciaux du centre-ville, qui obligent une boutique à mettre des prix élevés sur ses articles, pour que le propriétaire d'une enseigne puisse vivre !

Et l'habitant dans tout ça ? Pas celui, qui financièrement a des possibilités. Je parle du Choletais qui est majoritairement présent dans la ville ; le Choletais, qui doit faire attention à son budget ! Il est réellement soutenu par qui ? Qui prend conscience des besoins de ce Choletais-là ? Ceux qui défendent des boutiques, dans lesquelles il ne va plus depuis longtemps, parce que son budget ne le lui permet pas ? Ceux qui veulent développer encore plus les zones commerciales, dans le seul but de s'enrichir ou de valoriser la ville ?

Ne nous leurrons pas ; c'est avant tout une guerre politico-financière ! Et ni les uns, ni les autres des protagonistes, ne se soucient vraiment des besoins des habitants. De ces Choletais  pourtant majoritaires, qui doivent regarder leur porte-monnaie avant d'aller acheter quoi que ce soit ! 

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Commentaires
M
Evidemment, au point de vue consommatrice, les grandes surfaces ont beaucoup d'avantages. En plus du prix et du choix (souvent exagéré), il y a le stationnement et la rapidité des emplettes...si on ne fait pas la queue à la caisse ou à la boucherie.<br /> <br /> Par contre, si on ne conduit pas...J'ai horreur des hypermarchés. On y fait des kilomètres, en plus de la galerie marchande et du parking. il ne faut pas avoir oublié quelque chose, car il faut refaire le circuit. De plus,les rayons sont souvent changés de place pour obliger les gens à rester plus longtemps et à voir d'autres articles.<br /> <br /> J'ai la nostalgie de ma jeunesse. Dans mon quartier, et je n'étais pas centre ville, il y avait deux épiceries, un boulanger, un crémier, une poissonnerie, un boucher et même une boucherie chevaline. Les courses me prenaient une partie de la matinée, et j'y allais à pied avec mon petit bonhomme qui commençait à marcher.<br /> <br /> Ce qui m'inquiète, c'est non seulement la mort des centre villes, mais la disparition de terres agricoles.
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