28 février 2022
Une attaque surprise ?
Comme toujours, je suis l'information. Et bien évidemment, les informations internationales, qui me mènent à plusieurs réflexions.
♦ Depuis 2012, tout le monde sait que Poutine a en tête de redonner à la Russie, sa gloire et sa grandeur d'hier ; du temps de L'URSS.
Après 2014, (annexion de la Crimée, qui, reconnaissons-le, a fait bien moins de vagues à cette époque que son attaque envers l'Ukraine aujourd'hui) ), tout le monde sait qu'à un moment donné, il va poursuivre plus loin pour récupérer aussi l'Ukraine (raison évidente, qui a fait que l'UE a repoussé la candidature de l'Ukraine à l'intégrer, en disant qu'il fallait attendre 15 à 20 ans avant d'envisager cette possibilité !) ; et pourtant, aujourd'hui ; alors que les services secrets de tous les pays sont à la pointe de toutes les informations ; alors que si un chef d'état fait le moindre caca nerveux, ou même seulement un petit caprice ; l'ensemble des dirigeants en est aussitôt averti ; comment peut-on encore imaginer qu'une "attaque surprise" puisse avoir lieu ?
Alors que depuis 8 ans, de conflit russo-ukrainien, tout le monde sait que ça va arriver ! Depuis plusieurs mois, les forces militaires Russes, se positionnent à la frontière Ukrainienne ; et avec certitude, ce n'était pas pour établir un camp de vacances ! La seule surprise étant que seules la date et l'heure de l'attaque, ont été tenues secrètes !
♦ Pour nous, en France, alors que nous sommes en pleine campagne de l'élection présidentielle ; les réactions des candidats et les interventions du président Macron, sont étudiées à la loupe.
Il faut bien reconnaître, que si l'UE, par le biais d'E.Macron arrive à être responsable de l'aplanissement du conflit russo-ukrainien, le président français, va gagner des points ! Il faut aussi réaliser que les autres candidats, sont aussi ciblés sur leur propos, et leurs réactions face à cette crise. Si aujourd'hui, ils font tous voix commune pour s'insurger contre l'attaque de l'Ukraine, par V. Poutine ; certains ont fait un revirement à 180 ° sur leur soutien de jadis, au président Russe.
J-L Mélanchon, M. Le Pen, E. Zemmour voudraient faire oublier les propos, ou les actes, d'un passé pas si lointain que ça, puisqu'ils datent pour certains, de Janvier dernier.
Si leurs propos, des deux candidats, envers la Russie, dont ils affirmaient soutenir les actions, ou la politique qu'elle mène, La palme revenant tout de même à M. Le Pen, qui, en 2017, s'était rendue en Russie, pour assurer V. Poutine de tout son soutien, en tant que candidate à la présidentielle.
Ces positions, d'hier, risquent fort d'avoir des répercussions prochainement, lorsque les Français iront aux urnes.
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