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9 juin 2022

L'étiquette "majorité présidentielle"

blabla local

Lors des élections, quelles qu'elles soient ; les candidats mettent en avant leur étiquette politique, et le soutien officiel qu'ils ont. Que ce soit d'un parti ou même d'une personne politique, comme un maire.

 Être adoubés officiellement, c'est un support dont les candidats  ne se passeraient pas !  Le but étant tout de même, que ce support politique, les aider à accéder aux marches du pouvoir, sans lequel ils auraient sans nul doute, moins de chance d'y parvenir.

Preuve est ; puisque, sur les actuels panneaux électoraux, les candidatures sont mises en avant, avec le politique qu'ils représentent officiellement. 

affichage cholet legislative

Une polémique à Cholet s'est faite à  propos, justement,  du fait  que Jean-Michel Debarre et Anaëlle Correc se présentent sans étiquette ; avec pourtant écrit "majorité présidentielle" qu'ils revandiquent clairement. Faisant aussitôt réagir Denis Masséglia, qui est lui, le candidat officiel de La République en Marche, (rebaptisée "Renaissance" depuis peu).

Déjà, en 2017, La REM avait dénoncé (et fait une véritable guerre) à une trentaine de cas, de candidats se déclarant "majorité présidentielle" sans pour autant faire partie de la grande famille nouvellement créée de La République en Marche. (Source : Sud Ouest 24/05/2017). N'oublions pas, tout de même que la candidature d'E. Macron était annoncée comme un rassemblement de gauche, de droite et de centre ; et que par conséquent, une fois élu, le gouvernement ne voulait plus mixer sur ces trois nuances ; mais voulait des candidats adoubés totalement par la REM et non pas des candidats estampillés "majorité présidentielle". 

Quel besoin, donc de se déclarer "majorité présidentielle" alors que le parti de la  présidence, en fait des tonnes afin que justement, il n'y ait pas de confusion possible ? 

Après les élections présidentielles ; suivent, invariablement, les élections législatives ; toutes aussi importantes, puisque d'elles, découle la nomination du 1er ministre, donc, la tendance du gouvernement.  Nous voyons bien que certaines personnes bénéficient de l'opportunité du soutien présidentiel, pour atteindre leur objectif, être élu ! Puisque, invariablement, l'étiquette du président de la République, a un effet d'entraînement indissociable.  Ainsi, nous avons vu, en 2017, des candidats inconnus dans la circonscription où ils se présentent, être élus parce qu'ils ont su surfer sur la dynamique en cours en obtenant le sacre nécessaire.

Si nous regardons bien les affiches, des candidats de 2022 (affiche de ma 5ème circonscription)  ; un élément est tout de même assez révélateur : vous avez en premier plan, la photo du candidat, lui-même ; avec en second plan, la photo du dirigeant du parti dont il a le soutien officiel. Donc, de celui (ou celle) qui au final tirera les ficelles ! 

Se positionner comme candidat "de la majorité présidentielle" signifie, que sans être dans une opposition systématique ; le candidat n'en sera pas non plus avec un accord aveugle, à tout, ni pour tous les sujets !

 Où est, dans tout ça,  l'intérêt véritable du citoyen Français ? 

Avoir un député qui soutiendra à tout moment, quoi qu'il en soit, les décisions du gouvernement ? Un député qui sera systématiquement dans l'opposition du gouvernement ? Un député qui prendra clairement en compte, une situation, sans subir aucune influence politique quelconque ?

L'étiquette "majorité présidentielle" n'est-elle pas celle d'un candidat qui serait à même d'être celui qui défendra au mieux les opinions des citoyens qu'il est censé représenter ? 

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Commentaires
M
je ne soutiendrai aucun candidat se référant à la majorité présidentielle. J'ai été assez malheureuse pendant 2 ans: pas de soins, pas de vacances, pas de courses, pas d'amis...
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