Faut-il attendre ?

Faut-il attendre qu'un tragique événement sa passe, pour prendre en considération, les alertes ?
C'est la question que nous sommes en droit de nous poser.

Prenons l'exemple des pistes cyclables.

Alors que nous avons vu se développer (plus ou moins) quelques voies cyclables ; de ci, de là ; les véritables pistes cyclables sont loin d'être réellement étudiées. "Pas assez d'espaces" .... "Pas de besoin ..." ; tout est bon, certaines fois pour éviter de se lancer dans ces projets jugés coûteux.

  Voies cyclables 

  Pistes cyclables

Encore faudrait-il que quelques élus se sentent concernés pour qu'un projet voit véritablement le jour. Mais vue le nombre de places de parking qui leur sont réservées, leur carte pass "carburant" ; voire même, leurs véhicules de fonction ; il faut bien reconnaître que peu se posent véritablement la question des besoins des cyclistes !

Si bien qu'il faut attendre qu'une catastrophe se produise ! Et encore ; faut-il qu'elle mette à mal la ville, et qu'elle soit pointée du doigt, pour que la question soit enfin étudiée. Nous avons le triste exemple de l'accident d'un cycliste en 2019 ; qui a vu pousser des projets de véritables pistes cyclables, et l'emménagement des ronds-points qui se sont largement améliorés pour les cyclistes.

Cependant, les bandes cyclables du périphérique restent une véritable calamité ! (Pour les avoir utilisées pour aller au travail, je peux vous dire qu'aux heures de pointe, tu serres les fesses sur ton vélo, et tu pries St Christophe pour arriver entier à destination !)

J'habite les Richardières. Quartier populaire, fort agréable ; qui comprend quatre résidences de 90 logements chacune. Un superbe espace avec terrain de boules, de basket, de nombreux bancs et un espace jeux d'enfant ; et un espace de verdure arborée ; pour 360 logements ... C'est dire aussi, le nombre d'enfants qui vivent ici. Et comme tous les enfants, font du vélo, du skate, de la trottinette, sur les espaces bitumés, bien évidemment. Donc, sur la zone de parking, et même sur l'avenue.

L'avenue de la Richardière dessert l'ensemble de ces résidences, avec d'immenses parkings. Malgré son nom "d'Avenue", elle n'est pas utilisée comme une avenue d'axe central, mais suffisamment, tout de même, pour demander que la zone soit mise avec une limitation à 30 km/h.

Sept ans, que cette demande est renouvelée chaque année ! Demande de ralentisseurs, ou d'un simple marquage au sol, peu importe ; mais les habitants aimeraient vraiment que soit pris en considération leur demande. Sept ans que nous avons des réponses négatives ! Pourquoi cette demande ? Parce que plusieurs incidents se sont produits. Accrochages entre véhicules, chutes de vélos pour éviter des voitures ; et un point important ; à certains niveaux du boulevard, les mamans en poussettes ou landaus, doivent descendre sur la voie de circulation, parce que le trottoir est inexistant !

Autant de raison de formuler ces demandes, qui pourtant sont toujours refusées ; alors que nous avons vu des zones mises avec une circulation à 30 km/h !

Là, je prends un exemple concret ;  mais il semble que ce soit un comportement général, un peu partout en France.

De toute évidence, il faut attendre un accident mortel pour être entendu !!!