Grèves à la SNCF
Les trains seront perturbés pour la période des fêtes de fin d'année. Une fois de plus, l'usager qui rappelons-le tout de même ; galère, lui-aussi dans sa vie professionnelle, et/ou quotidienne ; et compte partir en vacances par le biais de ce moyen de transport ; se retrouve embarqué dans une prise d'otage dont il est la victime innocente, d'une bande d'agents SNCF, qui n'a strictement aucun scrupule à les utiliser !
Un mouvement l'ASCT, est un collectif de contrôleurs qui rassemble 3 500 membres. est en discutions avec la direction, depuis Novembre, avec le soutien des quatre syndicats (CGT-Cheminots, CFDT Cheminots, Unsa Ferroviaire et Sud Rail) ; pour des revendications touchant l'insécurité, l'avancement de carrière, et bien entendu une revalorisation de salaires ...
Jusque-là, tout le monde peut comprendre. Là où ça devient incompréhensible, c'est qu'ils obtiennent des engagements, de la part de la direction, sur leurs revendications de vie professionnelle ; mais aussi une proposition de 600 euros (brut) par an, de prime à partir de 2024 ; avec aussi une augmentation annuelle de 600 euros (brut) d'indemnités.
Selon les syndicats eux-mêmes, ces propositions sont d'un bon niveau. Seulement, le collectif devient plus gourmand ; surtout pour l'argent, dont on se rend compte, avec cette grève ; qu'au final, leurs conditions de travail n'est pas le but de ce mouvement de grève ; mais une fois de plus de personnes qui perdent la notion de la réalité dans le seul but d'obtenir une plus grosse part du gâteau ! (sachant que le salaire en milieu de carrière, d'un chef de bord, est de 29 000 euros annuels sans les primes)
Si deux syndicats, en toute objectivité, refusent de suivre le collectif, plus au-delà ; deux syndicats restent "dans un soutien" ; Sud Rail et de la CGT-Cheminots, qui ont, en effet, décidé lundi de ne pas appeler à la grève des contrôleurs pour les week-ends de Noël et du nouvel an ; tout en maintenant leur préavis afin de laisser à chacun la possibilité de se joindre ou non au mouvement ! (Bref, deux syndicats qui ne veulent pas être la cible de critique de la part des usagers ; mais claironneront, ensuite, "qu'ils étaient là ; si le collectif obtient ce qu'il veut !!!)
Voici donc un mouvement bien pourri ! Que l'usager pouvait comprendre, à la base, lorsque les conditions de travail étaient mises en avant ; mais qui au final n'était qu'un leurre, pour n'obtenir qu'une augmentation de salaire !
La France entière est en colère ; mais qu'on ne s'y trompe pas ; ce n'est pas la SNCF qui est à blâmer aujourd'hui ; mais bien l'ASCT ; le collectif national, constitué d'un groupe de personnes arriviste et preneur d'otages !!!