Le procès d'attentat contre E. Macron
12 personnes (elles étaient 14 au départ, mais le parquet a requis l'abandon des poursuites pour deux d'entre elles. ) sont sur le banc des accusés, depuis mardi 17 Janvier, pour tentative d'assassinat sur le Président Macron.
Mais pas que. Ils avaient aussi programmé des attentats sur des mosquées et sur des migrants.
En 2018, la DGSI a vent qu'un groupe d'ultradroite (extrême droite radicale) « les Barjols » se prépare à plusieurs interventions extrêmes. Immédiatement, leur chef, est mis sur écoutes téléphoniques et les projets se font plus explicites ; comme celui, entre autres, d'éliminer le chef du gouvernement. Le groupe prévoit de partir dans l'Est de la France ; au moment même où le président doit s'y rendre. Il n'en faut pas plus pour qu'il soit arrêté avec 12 complices. 11 hommes et deux femmes ; qui ont reconnu les projets ; mais leur argumentation repose qu'ils ne seraient pas passés à l'acte. Ce qui explique sans doute que ce soit le tribunal correctionnel, et non le tribunal pénal qui est en charge de cette affaire. La décision définitive d'un renvoi en procès ou non, aux assises ou en correctionnelle, revient désormais au juge d'instruction.
Ce qui peut surprendre, c'est le peu de bruit que l'on fait mardi, de cette affaire. Car peu de médias ont parlé de ce procès.
(Dessin de Benoit Peyrucq)
À n'en pas douter ; si ce groupe avait rassemblé 12 personnes aux patronymes bien moins franchouillards, et si en plus, ils avaient tous eu la religion musulmane, ça aurait fait la une de tous les médias de notre hexagone, pendant plusieurs jours ! Et Charlie hebdo aurait sans nul doute, fait un dessin satirique d'un Allah, visiblement repoussant ; tirant à la mitraillette sur une caricature de Macron ...