Le manuscrit de Voynich

En 1912, Wilfrid M Voynich, libraire américain, spécialiste des livres rares, se trouve à Frascati, près de Rome ; et visite la bibliothèque d'une congrégation de jésuites ; lorsqu'il tombe sur un manuscrit, pour le moins surprenant. S'il ressemble, au premier abord, à un herbier ; il est doté aussi de dessins autres ; et surtout est rédigé dans une écriture inconnue. Dès l'acquisition faite, de ce manuscrit aux écritures mystérieuses ; Voynich entreprend de faire décrypter les écrits, par les spécialistes de l'époque. Seulement, strictement, personne ne réussit à donner une explication, même à ce jour.

Si toutes les suppositions fusent ; codage secret, tromperie ... Rien pourtant ne peut expliquer la raison  qui pousserait à utiliser ce type de manuscrit, proche d'un herbier. La seule certitude qui ressort des analyses scientifiques, est que le vélin utilisé pour le livre, est daté entre 1404 à 1438 ; et qu'il a été rédigé à la plume d'oie.

Et que si le livre est doté d'un code, il n'apparaît pas, émettre de message particulier. En effet, le codex (nom donné à un manuscrit dont les pages sont reliées ensemble pour former un livre) est composé de 234 pages ; sans couverture, et avec l'absence d'une dizaine de pages. 225 pages mélangent textes et illustrations et d'autres avec seulement des textes. Répartis de la façon suivante :

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Herbier : 112 pages avec 126 plantes, sont représentées. Dont sur 34 pages, sont mis en avant les racines ou les feuilles, ainsi que des pots ; comme pour une explication en rapport avec la pharmacologie. Le premier mot, qui suit le dessin d'un végétal, est sans nul doute, le nom donné ; car il ne se retrouve nul par ailleurs dans le manuscrit. Et l'ensemble des végétaux dessinés, et illustrés, ne correspondent à aucun végétal qui ne pousse sur notre planète !

Astronomie ou astrologie : 34 pages avec 26 dessins dont 12 représentent des constellations ou des zodiaques.

Balnéothérapie : 19 pages et 28 dessins représentent des femmes (dont certaines sont couronnées) se baignant dans des bassins, dont la tuyauterie est apparente. Quelques pages représentent des châteaux et les iles, reliées entre eux. Avec la présence de volcans.

Et 24 pages semblent être des recettes. Avec des paragraphes courts alimentés de "puces" en forme d'étoiles ou de fleur.

Ce qui est aussi, surprenant, est que l'analyse des écritures, montre qu'elles ont été faites "d'une traite" pour chaque mot ; et sujet. Permettant d'affirmer que les écrits ne sont pas réalisés par un copiste. De plus, sur certaines pages, l'écriture devient plus petite et déstructurée afin de pouvoir entrer dans l'espace restant de la page.

Les experts, dont les impressions sont diverses et variées ; s'accordent sur une chose : le manuscrit semble servir de guide médical. Aujourd'hui encore, malgré une science très poussée dans tous les domaines ; aucune explication n'apporte de certitude pour ce manuscrit, qui reste encore un grand mystère !