Mes copines
La cure touche à sa fin, et nous entamons la dernière ligne droite.
Je ne voulais pas venir, tout comme je ne voulais pas non plus aller en Alsace. Je voulais juste rester enfermée dans mon appartement « cocon » à ressasser ma tristesse. Poussée par Fabrice et Juju, (un grand merci !) je me suis littéralement traînée jusqu’en Savoie. Heureusement, une halte chez ma Marie chérie a été une bouffée d’oxygène dans mon expédition.
Mon médecin de Cholet, m’avait persuadée d’aller me « requinquer » en cure. Et lorsque nos sommes arrivés, Dominique S, le médecin de la cure, que je connais depuis plus de 20 ans) m’a prise dans ses bras et m’a dit qu’elle voulait que je ne m’occupe que de moi. Pas de régimes ; pas de contraintes, et que du bienêtre !
Avec de telles consignes, je ne pouvais qu’être bien. Du moins, en théorie … parce que je ne cesse de penser à Bérénice. Parce que mon fond de chagrin est omniprésent, même si je retiens mes larmes, même si je m’oblige à d’autres choses. En même temps, c’est normal, tout est encore tout frais. Et aussi,parce que la boule de mon estomac bloque toujours tout ce qui y passe.
Donc, je partais pour trois semaines de cure, avec ce boulet de peine … trois semaines de spa, de massages, de balnéo ... dans une peau de chagrin.
Mais la vie réserve des fois bien des surprises ; et de jolies rencontres. Et les campings sont propices à ça. Les deux jolies rencontres de mon camping se prénomment Doudouille et Marie. (sans oublier leurs Jacky et Jacki). Une pêche d’enfer, une « patate » contagieuse ; si bien que le déroulement de ces trois semaines prend ensuite un tout autre sens. Entendre rire Marie, voir sourire Doudouille, et le soleil est là, même les jours de pluie.
Un grand merci donc à mes copines de camping …
Doudouille-Marie-Moi
Que ça fait du bien des rencontres riches comme celle-ci. Et je vais repartir, avec mal aux genoux, comme c’est pas possible, et 5 kilos en moins, mais surtout en me disant que j’ai vraiment bien fait de venir.
Ils avaient tous raison, Juju, Fabrice, et Lionel V ; de me pousser à venir. Il aurait été dommage que je rate mes adorable copines ! Et un grand merci à ma Marie chérie et à Loïc d'être venus tout un dimanche.