TUC

Comme j'aime à la dire, et tout autant à l'écrire : j'adore ma ville.

Parce que la douceur angevine prend là toute sa dimension.

34 ans que j'ai quitté ma magnifique ville d'Angers, pour atterrir dans le  Choletais des années 80. Où la bibliothèque était au Parc Perrotaux, le syndicat d'initiative ne s'appelait pas encore Office du tourisme, et où la place Travot était encore avec ses arbres et sa fontaine. Où l'ANPE était  dans un tout local de la rue de la Caillère. 

Alors, loin d'être dans le monde de Charlotte aux fraises, il n'en reste pas moins que j'aime ma ville de Cholet pour ce qu'elle est.

Et malgré bien des changements, des modernisations qui ont carrément  engendré des dégradations de sites; il est une  valeur  indéniable et particulièrement appréciable qui  se trouvent au cœur même des transports en commun Choletais.

Certes, certaines zones sont difficilement desservies ... certes il y a bien des choses encore à améliorer ; mais s'il est une chose que l'on peut reconnaître comme une évidence, c'est le bien-être rare que l'on peut avoir à utiliser chaque jour  les transports en commun d'une ville.

La politesse est générale, tant chez les agents que chez les usagers. Et le microcosme qui y est développé par les usagers habituels, sait garder une dimension humaine.

Alors, forcement, à Cholet,  nous sommes loin du stress de villes comme Paris, Lyon ou même Nantes. Et c'est tant mieux.

Nous sommes dans une province, où il fait encore bon de prendre le bus le matin pour aller bosser.

Où les conversations entre usagers ont encore une connotation humaine. Où on  fini par sympathiser avec quelqu'un qu'on ne voit que 15 mn chaque matin.

Et puis, en toute franchise, pas besoin de se prendre un bouquin dans les bus de Cholet ; parce que les échanges entre personnes valent bien des brèves de comptoirs !