Zone de confort

J'ai suivi les consignes ; toutes ! Je me suis confinée, comme le gouvernement l'exigeait ; j'ai fait mes masques, alors qu'il était impossible d'en trouver, faute de stock. Studieusement, j'ai remplis des autorisations de sorties lorsque je devais aller me réapprovisionner. J'ai fait la queue dans les magasins, où les nombres de personnes, pourtant masquées, étaient contrôlés. Je n'embrasse plus personnes, sauf mes petits-enfants, et déjà à ce stade, c'est de la rébellion !

Je suis passée de "j'écoute et j'applique les directives gouvernementales", à "ça commence sérieusement à me gonfler".

Qu'est-ce qui m'agace au fond ? Si je pouvais tolérer les erreurs, puisque tout le monde était dans le flou, après un an passé à voir avancer et reculer les consignes et les décisions gouvernementales ; tous les mensonges utilisés ont eu raison de moi ; comme de beaucoup, semble-t-il.

Le résultat du comportement de notre gouvernement fait que nous sommes tous véritablement sortie de la zone de confort, pour nous retrouver dans la zone d'une peur volontairement entretenue par l'État.

Si la pandémie est bien là, et que des obligations s'imposent, il n'est pas nécessaire pour autant d'entretenir cette peur ! Et c'est pourtant ce qui se passe. 

À chacun de se dire qu'il doit quitter la zone de peur afin, non de retourner dans sa propre zone de confort, mais de passer dans la zone d'un nouvel apprentissage, supérieur à la zone de confort ; tout en respectant les obligations, mais sans oublier que ce n'est qu'en sortant de la zone de peur qu'on peut s'épanouir.