Un petit tour de passe-passe

Comment qualifier le tour de passe-passe que nous découvrons tous ?

Qu'est-ce que c'est qu'un micro parti ? Un micro-parti est un parti politique comme les autres soumis aux mêmes obligations. Un parti en France, s'il veut bénéficier de dons et de financements, doit se soumettre à loi de 1988 sur la transparence de la vie politique et donc chaque année au contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Micro-parti, parti de poche ou parti politique, c'est donc la même chose. Sauf que dans les faits, un micro-parti est très souvent sans adhérent, mais avec de généreux donateurs. L'activité du micro-parti tourne autour d'une seule personnalité : un élu local, un député, un ministre ou une personnalité qui veut un minimum d'autonomie financière qu'il n'a pas au sein d'un grand parti. Le micro-parti, sert à financer souvent un seul candidat.

La création du micro-parti IFMOM (indépendance de la France Métropole et d'Outre-mer) a donc vu le jour, dans le but de soutenir un candidat, en 2012. Et bénéficier, par ce biais, de subventions de l'État.

C'est assez drôle tout de même, lorsqu'on se souvient que lors d'un conseil municipal, la tête même de ce micro-parti s'en être pris à un élu de l'opposition, parce qu'il avait décidé de délocaliser son cabinet médical, pour raisons personnelles de son associée ; et qu'en place publique, il avait été avancé, que c'était dans le seul but de bénéficier d'aides que l'État accorde.

Reconnaissons qu'aujourd'hui, il y a de quoi en rire ! Alors qu'on veut nous persuader que ce micro-parti n'est pas resté sans activité, nous nous posons tout de même une question : pourquoi, lors des élections municipales, régionales, législatives ; strictement, personne n'était candidat sous l'IFMOM ? Pas même le président ?

Si un magicien ne dévoile jamais ses tours de passe-passe ; ses truquages ni ses bidouillages ; la presse, elle, n'est pas tenue au secret. Et il faut bien reconnaître que depuis quelque temps, les Choletais en apprennent pas mal.

Tout comme la presse, nous apprenons aussi, dans la foulée, que certains des élus de la majorité ont déjà commencé à faire marche arrière, en prenant quelques distances avec un suivit aveugle.