Parange
Depuis Février 2021, une résolution a été adoptée par l'Assemblée nationale ; sous la proposition de 37 députés.
Insignifiante pour certains ; elle comble pourtant un vide énorme pour les personnes concernées. Alors que notre langue française est riche de mots et d'expressions, aucun dictionnaire n'en avait un pour désigner la situation d'un parent qui perd un enfant.
Un mot définit pourtant chaque deuil ! Veuf ou veuve, pour la perte d'un conjoint ... Orphelin ou orpheline pour la perte d'un parent ... Mais 65 000 mots des dictionnaires, n'en avaient aucun pour un parent qui perd son enfant.
Depuis 2021, donc, il y en a un officiellement reconnu : Parange. C'est déjà une avancée ... Même si ce terme est plus pour décrire la perte d'un enfant en bas âge.
Alors que les meurtres familiaux ont des termes précis depuis des lustres : parricide, lorsqu'une enfant tue son père ou sa mère, ; infanticide, lorsqu'un parent tue son enfant ; fratricide, lorsqu'un frère ou une sœur tue un autre de ses frères et sœur ; et uxoticide, lorsqu'un homme tue sa femme et de maricide qu'une femme tue son mari (ou conjoint). Le féminicide étant réservé pour le meurtre d'une femme, et l'homicide, pour celui d'un homme ; même si beaucoup se trompent, et emploient, le terme "féminicide" pour le meurtre d'une épouse par son mari.
Il est à déplorer que rien n'ait encore été trouvé pour définir la situation lorsque quelqu'un perd son frère ou sa sœur.
Bien que "parange" ait une reconnaissance officielle ;iIl est dommage que ces 37 députés n'aient pas poussé plus loin leurs investigations. Car il reste un manque évidant sur cette question, pour les frères et sœurs.