Jours fériés

Comment se fait-il que certains grognent encore, à propos du travail les jours fériés ? Et surtout à propos de l'ouverture des magasins !

 Les jours fériés sont les jours de fêtes légales énumérés par l’article L. 3133-1 du code du travail : 1er janvier, lundi de Pâques, 1ermai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption (15 août), Toussaint, 11 novembre, 25 décembre. Seulement, aucune disposition légale ne prévoit que le jour soit légalement chômé. Donc, le travail des jours fériés ne devrait plus faire polémique depuis longtemps. 

Par contre, une question reste entière :  Si la France compte 11 jours fériés ; 6 jours sur les 11, sont des jours de fête religieuse catholique.

 Comment se fait-il, alors que même une simple crèche de Noël dans une mairie, fait polémique,  que 6 jours de fête catholique, soient fêtés par la nation ?

Mais l'idée n'est pas nouvelle ; de séparer la religion de l'Etat, jusque dans les jours fériés.

En 2012, Eva Jolly propose de faire de Yom Kippour et de l'Aïd-el-Kebir deux nouveaux jours fériés, en remplacement de deux fériés catholiques, afin que les Juifs et les musulmans aient aussi droit à leur férié religieux.

En 2015, le député PS Ericka Bareigts dépose un amendement, uniquement pour le DOM-TOM ; pour que les jours fériés catholiques fixés, soient purement et simplement, supprimés ; et que 6 jours, soient décidés localement.

Bien entendu, rien n'a été suivi d'effets , et les fériés catholiques sont toujours en place.

Pourtant, alors que la séparation de l'église et de l'Etat date de 1905 ; la question reste brûlante, sans véritablement être abordée pour autant.

Ces jours fériés catholiques n'ont plus aucun sens aujourd'hui ! 

D'abord, parce que les catholiques ne sont plus représentatifs de la religion pratiquée en France. Puisque majoritairement, nous comptons 51% d'athées.

Une solution serait pourtant logique ; et contenterait tout le monde, tout en satisfaisant toutes les religions :

Supprimer les 6 jours catholiques fériés ; pour les remplacer par des jours, libres, non-cumulables ; que chacun poserait à sa convenance. Permettant, ainsi à tous, de pouvoir honorer sa propre religion. Y compris pour les élèves, qui pourraient être absents sur les 6 jours décidés par les parents.

Mais forcément ;  ce n'est pas près de voir le jour !