Plus jamais de victime

Le harcèlement scolaire est à la une des batailles à mener ! On ne parle plus que de ça d'ailleurs. Il est pourtant surprenant, que ça puisse encore exister. Comme il est incompréhensible que l'inceste, les femmes battues ; soient encore des choses qui arrivent.

Pourquoi est-ce difficile à comprendre ? Parce que nous pensons, à tort, que les sujets sont suffisamment abordés, et médiatisés, pour être enrayés. Nous espérons tous, que plus personne aujourd'hui, ne soit une victime, demain. Et pourtant ... Nous nous trompons ! 

Au vu de tous les cas de harcèlement scolaires, ou professionnels, du nombre de cas de femmes qui meurent encore sous les coups du conjoint ; du nombre affligeant de viols ; de la trop grande quantité de victimes de pédophiles ; nous devons en arriver à une seule conclusion : il faut trouver des solutions, afin d'enrayer tout ça. Et pour le faire, la répression des bourreaux, quels qu'ils soient et quel que soit leur âge, est l'action première. 

De toute évidence, ce qui est fait à l'heure actuelle, n'est en rien concluant. Non seulement ces types de délinquances ne réduisent pas, mais ce sont les nombres de victimes qui augmentent sans cesse.

Mais comment se fait-il que la montée de toutes ces violences puisse s'amplifier constamment ? Sinon, parce que notre société laisse s'instaurer des pratiques qui mènent à une violence gratuite, assimilée à quelque chose de normal.

Si nous regardons bien ; beaucoup d'attitudes, chez les jeunes, viennent de séries télévisées, qui n'ont plus vraiment de limites dans aucun domaine. Avec, à des heures de grande écoute ; des images, à répétition, qui deviennent si communes à voir, pour des esprits qui ne sont pas encore dans l'évaluation de ce qui est la réalité ou la fiction.

L'exemple le plus concret ? Dans toutes les séries pour ado, surtout les séries américaines ; à un moment donné, il y en a un, qui, sous le coup de la colère, vient toujours dire à celui, qui est l'objet de cette colère ; "si tu continues, je te tue !!!" . C'est même devenu tellement banal, ce type de réflexion, , que ça fait partie du langage courant depuis tellement longtemps, que les adultes d'aujourd'hui, sont les adolescentes d'hier, qui ont grandi et utilisent ces expressions.

Et elles font légions ces expressions, qui sont passées du "banales", hier, à "haineuses" maintenant.

Il n'y qu'à voir, le : "elle est bandante" ; considéré comme vulgaire, s'est transformé en "elle est bonne". Alors que c'est tout aussi agressif ; la notion de vulgarité a disparu, et cette expression est devenue chose commune.

Alors que c'est le rôle des parents, de faire l'éducation de leurs enfants ; beaucoup n'assimilent pas ce rôle dans sa totalité. Pour certains, comment apprendre à ses enfants, que quelque chose n'est pas normal à faire, lorsqu'eux-mêmes, ne le réalisent pas ?

Si pendant des siècles, on ne parlait de rien avec les enfants ; et que toutes les victimes entraient dans la vie, où ce type de problème, leur tombait dessus, au milieu d'une ignorance indéfinissable ; de nos jours, il est difficile de comprendre, qu'il puisse être aussi simple de maltraiter quelqu'un. D'aucune façon que ce soit.Si pendant des siècles, on ne parlait de rien avec les enfants ;

Nous devons bien nous rendre compte, que cette ignorance, n'est plus la même. Les sujets sont suffisamment abordés et médiatisés pour que les jeunes soient au courant des choses. Mais, visiblement, ça ne suffit pas.

Il y a encore des lacunes dans ces domaines, qu'il serait bon d'étudier d'autres actions que la simple médiatisation.

Des actions scolaires ciblées, seraient la solution. Non pas des cours d'éducation sexuelle, tellement controversés, d'ailleurs. Mais bien des temps d'informations, faits par des personnes spécialement formées pour ça.

Il y a bien des "ambassadeurs de tri" qui viennent chaque année, dans les écoles, afin de sensibiliser les enfants à l'écologie ; alors pourquoi ne pas le faire pour que les enfants d'aujourd'hui, ne puissent pas devenir les victimes de ces violences gratuites et trop fréquentes.