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Les BlaBlas de Dame Papote
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3 juillet 2012

Dimension psychiatrique

 

Dans le temps, les moines s'auto-flagellaient, se faisant mal tout seul, (pour se punir de pensées ? Même pas !), plus pour se punir des pêchés du monde …

L'humain à cette particularité de s'infliger, très souvent des punitions.

La première et de façon mondiale, n'est-elle pas les régimes ? On se puni de manger !!!!

Mais, là n'est pas ce vers quoi je veux axer ce post.

L'auto-flagellation est quelque chose que vous décidez, et mettez en acte. Mais il arrive que votre cerveau décide seul de « punir ». Vous culpabilisez tellement, que sans contrôle, vous en arrivez à vous priver.

L'exemple le plus évident : lorsque vous perdez quelqu'un. Vous culpabilisez de plein de choses, ne serait-ce que de rire ! C'est fou ça, mais c'est pourtant la réalité ; tout comme de parler normalement, (entendons pas là, à voix haute), devant un corps que l'on veille.

Après la disparition de Bé, mon cerveau et mon corps se sont mis dans un état léthargique impensable ! Il me fallait trois plombes pour décider quelque chose. La sensation de plaisir était totalement absente de ma vie courante. Et ça a duré un bon moment. Je ne mangeais plus, je picorais seulement ; pas seulement par manque d'appétit.

Impossible pour moi, de faire certaines choses qui sont une évidence dans ma vie de tous les jours. Les soldes étaient donc en Juin, comme toujours. Mon esprit zappait complètement ça ! (et moi, zapper des soldes .. hein ! Tout le monde voit ce que je veux dire là !!!) C'est Patrick et Fabrice, qui, comme toujours, ont su me pousser à un retour vers la normalité. Mais je me souviens encore la première fois que je suis retournée dans un magasin …. et je me souviens du gilet que j'ai acheté. J'en était carrément malade !!!! Comment je pouvais me faire plaisir alors que je vivais une tragédie ?

Il faut bien savoir que notre cerveau en arrive à nous interdire des choses ! Et si au bout d'un moment, nous passons l'interdit, c'est la culpabilité ensuite qui prend toute sa dimension ! Tu t'interdis ainsi tellement de choses, que ta vie en devient la vie d'une autre, parce que TU deviens une autre !

Toute notion de plaisir n'est plus d'actualité ! Quel qu'il soit, le plaisir n'a plus sa place ! Ton cerveau en décide ainsi ; sans que toi tu t'en rendes compte. On dirait vraiment que ton cerveau te puni.

Lorsque, avec le temps, certains plaisirs se présentent à toi, c'est une lutte entre ton cerveau et ton corps, pour y accéder !

Un exemple précis : refaire l'amour après un tel événement ! Reprendre ta vie de femme, là où elle s'est subitement arrêtée.

Le chagrin entraine des décisions que tu ne maîtrises absolument plus ; n'est ce pas s'auto-flageller sans s'en rendre compte ? Si le cerveau a ce pouvoir de prendre des décisions qui te dépassent, et te pousse à ne plus faire certaines choses ; il a aussi la possibilité de faire l'effet inverse ; te pousser à faire certaines choses, que tu ne ferais pas en temps normal …  Toujours est-il que malgré ces trois années de passées, mon cerveau m'interdit toujours certaines choses ; et que je n'arrive pas a dépasser les décisions de mon cerveau et Maître !!! Mais là, nous entrons dans une dimension psychiatrique qui me dépasse franchement.

psy

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