L'écologie contre l'économie

L'écologie contre l'économie ! La grande guerre en somme ! Un véritable dilemme, lorsqu'une partie de toi se dit qu'il y a des solutions pourtant évidentes pour sauver la planète ; et que de l'autre, tu te rends compte aussi que ça mettrait sérieusement l 'économie en péril.

Les grands penseurs, ceux qui sont toujours forts de conseils en public mais qui en privé participent activement à pourrir tout autant la planète ; ont des solutions à tout.

 Qui parmi les écologistes féminines convaincues utilisent des protections lavables ? Qui parmi ces même personnes, utilisent des couches réutilisables pour les enfants ?

 Lorsque je parle de cette question autour de moi, avec des femmes ; l'idée de l'utilisation de garnitures périodiques lavables ou de la couche tissu , est considérée comme un retour en arrière. Quant à l'utilisation de la coupe, n'en parlons même pas ! Le tampon ne fait pas grand bruit. Plus petit, quasiment biodégradable, il est vu comme déjà plus écologique que la garniture. Cependaant, il  est jugé comme ayant une certaine responsabilité dans l’endométriose. Pour le moment, on en parle de loin, jusqu'au jour prochain où le scandale finira par éclater, et qu'on finira par banir purement et simplement le tampon. 

♦ les protections périodiques.

     • Le côté écolo :

Depuis la nuit des temps, la période de règles est un sujet toujours compliqué à aborder, qui pourtant est naturel. Ce n'est que du sang quoi !!! Mais c'est lié à la féminité, à la procréation, c'est donc « sale » de surcroît.

Une femme utilise en moyenne, dans sa vie, plus de 10 000 protections périodiques (garnitures ou tampons), pour un budget de 2500 €.

Par écologie, on nous parle de "coupe" menstruelle. Ce capuchon en silicone qui récupère le sang, que tu vides et nettoie, pour le réutiliser.

Un Kit, qui comprend une coupe en silicone + un protège slip + une garniture en coton bio , coûte en moyenne 50 €. Il faudra en compter 5 kits dans sa vie. Soit 10 fois moins de dépense.

 Mais toutes les femmes ne sont pas prêtes à utiliser ce système.

    • Le côté économique industriel.

7 grosses industries, qui utilisent toujours des matières plastiques ou dérivées pour la fabrication. se partagent en France le marché de la protection hygiénique, ce qui représente des milliers d'emplois. 

C'est une économie industriel non négligeable pour le France ; et au nom de la sauvegarde de la planète, personne n'est prêt à une quelconque modification.

 ♦ Les couches lavables.

     • Le côté écolo.

Alors là, la couche lavable, c'est le truc écolo par excellence. Décrotter les excréments, pour ensuite laver le linge …. c'est un revirement dans une vie de Amich pour beaucoup ! 

Pour un enfant, il faut compter 3800 couches jetables utilisées. Soit un investissement de 1500 à 2000 € selon la marque prise. (Dont 60 % sont encore à contenir de matières toxiques.)

Alors que seulement 30 couches lavables, chacune utilisé 137 fois ; seront nécessaires. Pour un investissement total de 600 €.

   • le côté économique.

Ce sont 2 entreprises françaises qui réussissent à se battre contre la grande distribution mondiale. Par écologie, devrions-nous mettre au placard ces deux entreprises qui emploient 200 salariées ?

 Il est loin le temps où l'écologie prendra le dessus sur l'économie nationale, voir mondiale.

Il est important de bien comprendre que la fameuse phrase que l'on entend à tout instant « aux industries de s'adapter », n'est qu'un leurre. Lorsqu'une industrie française rapporte 4 millions d'Euros, on ne va pas venir la titiller sur les composants  du produit, et encore moins sur son adaptation à la conjoncture écologique. Tout juste est-ce « proposé » du bout de la langue, en veillant à seulement le chuchoter !