Sur qui taper ?

Sur qui taper au juste ? Parce que, forcément, avec tout ce qui se passe, les Français ont envie de taper sur quelqu'un ! A juste titre d'ailleurs. Lorsque quelque chose va mal, il faut, un responsable. Là, nus ne saurons jamais à qui incombe la responsabilité du Covid 19 ; sorti "comme par miracle" le 17 Novembre 2019. Nous resterons donc indéfiniment, sur la version de la chauve-souris qui aurait mordu un pangolin, qui aurait été bouffé par l'homme, qui a contaminé les autres. Un an après, et 1 200 471 décès plus tard, nous en sommes encore à avance à tâtons. Avec des médecins qui se contredisent eux-mêmes, des scientifiques qui tentent ce qui semble l'impossible ; des laboratoires qui sont acharnés dans la course financière de la découverte d'un vaccin (souvenez-vous pour le VIH, la bataille que ça avait été sur la découverte du traitement, en raison des enjeux financiers, derrière  !) 

Donc, en plus de cette pandémie, nous devons aussi subir les décisions, toutes aussi peu crédibles les unes que les autres, que chaque pays prend. Il est logique que chacun s'en prenne au gouvernement de son pays. A qui d'autre ? Mais, je vais dire qu'avant de balayer chez le voisin, le mieux c'est de balayer devant sa porte ! Aussi, ce ne sont pas les décisions des autres pays qui importent vraiment ; puisque de toute façon, la France tellement imbue d'elle-même, n'en tire aucune leçon. 

Plusieurs questions  m'interpellent, comme elles semblent en interpeller beaucoup de Français : Pourquoi ce deuxième confinement, est-il plus compliqué  que le premier ? Après un premier confinement, dont il aurait fallu tirer des conclusions qui s'imposaient sur le plan économique, comment se fait-il que des décisions ahurissantes puissent encore être mises en place par un gouvernement, qui n'a même pas eu le soutien du Sénat sur ce coup ? (si 399 députés ont voté "pour" et 27 "contre" ce deuxième confinement ; 178 sénateurs ont voté "contre", 130 "pour", et 27 abstentions)

Si bien que nous nous retrouvons avec un confinement qui va décisions en décisions toutes aussi ridicules les unes que les autres, concernant, principalement, la fermeture des magasins. Les grandes surfaces, et grandes enseignes non alimentaires ouvertes, alors que les petits commerçants doivent fermer ! Dans quelle logique s'appuie cette différentiation ? Les petits magasins, seraient-ils plus à risque ? Et franchement, nous atteignons des sommets, avec la décision d'interdire certains rayons non-alimentaires des grandes surfaces ; alors que certains magasins sans aucune alimentation peuvent servir le public. Qui au juste prend ces décisions ? Puisque, de toute évidence, ce n'est pas par vote ! 

Notre gouvernement s'en prend plein la tête, à juste  titre. Car il faut bien taper sur quelqu'un ! Un autre gouvernement aurait-il fait mieux ? Il n'y a rien de moins sûr ! Bien que les chefs de files des autres partis tentent de nous affirmer le contraire ;  restons logique : nous ne le saurons jamais !