L'immigration
L'immigration est un des sujets qui titille continuellement les candidats à la présidentielle. Alors que personne ne trouve jamais à redire sur les 2.5 millions de Français qui ont émigré dans d'autres pays (estimation 2019), l'arrivée dans notre pays de personnes étrangères, pose toujours autant de problème, semble-t-il.
Si les Français sont au nombre de presque 67 millions d'individus, ils sont répartis en trois catégories :
♦ Les Français nés en France, de nationalité française
♦ Les Français nés à l'étranger, de nationalité française
♦ Les Français nés à l'étranger ayant acquis la nationalité française par naturalisation
En 2020, la France compte 6.4 millions d'immigrés. (nombre de personnes ayant un titre de séjour). Il s'agit donc, par définition, de personnes nées à l'étranger, qui résident en France. Soit 9.7 % de la population. Ce qui différentie la France du reste du monde, c'est que les étrangers ayant obtenu la nationalité par naturalisation, restent comptabilisés comme immigrés dans les autres pays ; alors qu'en France, ils sont inclus, comme Français.
L'estimation de les immigrés clandestins est de 600 000. Il faut savoir aussi que la seule chose que les immigrés clandestins peuvent bénéficier, c'est l'AME (Aide Médicale de l'État) et l'ASE (Aide Sociale de l'Enfance) pour le mineur sans parent.
Pourquoi ces 9.7 % de la population, fait-il couler autant d'encres, et est-il toujours un sujet de débat ?
Même aujourd'hui, lorsqu'on parle d'immigrés, l'image qui y reste associée, est celle de personnes Nord-africaines et plus précisément Afro-maghrébines. Jamais, ça ne vise pas l'Américain, le Chinois ou l'Italien.
Selon l'Insee, en 2019, les immigrés arrivés en France venaient : 41 % d'Afrique - 31.9 % d'Europe - 16.2 % d'Asie - 10.9 % d'Amérique et l'Océanie.
Il faut avoir conscience que les théories sur l'immigration, ne datent pas d'hier, et que depuis des siècles, elles sont toujours mises systématiquement en avant, dans le négatif. La crainte perpétuelle étant que "l'étranger vole le travail du Français", qui pourtant, n'a vraiment plus lieu d'être.
Sans vraiment de vérifications, les argumentations de jadis, sont depuis devenues des mantras qui se répètent, sans vouloir savoir si au fil du temps, celles-ci sont éculées et fausses, ou bien réelles.