Touche pas à mon pain
La Covid a fait se fermer beaucoup de commerces. Qui n'ont pas pu survivre à l'absence de clients en raison du confinement. La hausse fulgurante des prix, qui a suivi, a fait fuir tout autant, pas mal de clients. Aujourd'hui, les prix absolument exorbitants de l'énergie, cause beaucoup de problèmes ; que ce soit pour les boulangers, les restaurateurs, les poissonniers, les cafetiers ... Pour tout ce qui a besoin non seulement de matière première, mais aussi d'énergie pour la fabrication ou la vente des produits.
Et l'étendard de la révolution sur toute cette hausse des prix, est la boulangerie ! Le boulanger, cet artisan qui depuis des siècles permet à la France de survivre dans n'importe quelles conditions ! Cette denrée primordiale, signe de famine lorsqu'elle vient à manquer !
Montrer que des boulangeries ferment, ne signifie pas seulement le désespoir du boulanger, mais le désespoir de toute la France !
Touche pas à mon pain ! La hausse fulgurante des prix, qui a suivi, a fait fuir tout autant, pas mal de clients. Mais bien que nous soyons très attachés à notre bon pain ; Selon les boulangers, les prix devraient augmenter de 30 % pour qu'ils rentrent dans leurs frais.
Déjà que la boulangerie traditionnelle, a tenté de lutter corps et âme contre les boulangeries de grande distribution, qui proposent les baguettes à 35 ct ; a pu résister grâce à la fidélité des clients gourmets. Soyons honnêtes ; il n'y a rien de comparable entre un croissant, de grande surface, et un croissant du boulanger traditionnel ; même s'ils sont tous les deux "au beurre".
Seulement voilà : chacun a aussi à faire attention à son propre budget. Et ma baguette à 35 ct, fera la même affaire que celle à 1 € ! Une enquête récente a bien montré que, majoritairement, les Français ne sont pas prêts à payer 1.30 € leur baguette. Et que si le client délaisse la boulangerie pour sa baguette, il la délaissera aussi pour les gâteaux et les autres produits de boulangerie.
Voilà donc la triste fin qui est envisagée pour la boulangerie ... À n'en pas douter. L'État vient donc de débloquer une aide.
Mais quid du poissonnier, du restaurateur ?