La libre expression des réseaux sociaux

Le gouvernement a décidé ! Nous devons suivre ces décisions ! Normalement, non. Nous devrions pouvoir sortir dans la rue manifester notre mécontentement ; mais c'est impossible en raison du confinement et du couvre-feu. C'est là que les réseaux sociaux prennent toute leur dimension.

À la base, ce n'était certainement pas pour cette raison que le premier réseau social Sixdegrees.com a été créé en 1997 ; mais là aussi, ça a bien évolué. S'il n'y a pas véritablement de législation des réseaux sociaux, ils sont considérés comme des espaces publics. Ce qui fait que le droit à l'image d'auteurs, et la libre expression, s'y appliquent. Le contenu engage donc celui à qui appartient le compte.

Les hébergeurs, s'ils n'ont pas à surveiller les contenus des comptes qu'ils hébergent, ont cependant à réagir rapidement sur plusieurs critères considérés comme illicites : racistes, négationnistes, cas d’atteintes à la vie privée ou en lien avec de la pornographie infantile ; et ils ont l'obligation de mettre en place, un système de signalement accessible aux utilisateurs.

Le droit à la libre expression n'est pourtant pas absolu. (contrairement à ce que beaucoup pensent). Mais pour le moment, l'État ne peut empêcher un utilisateur de réseau social de venir exprimer son opinion, surtout vis-à-vis de la politique menée. Profitons bien, encore, de ce droit qui nous est donné. Car il arrivera bien, un jour, un gouvernement qui viendra à le supprimer ...

Mais, ce qui me fait régulièrement sourire, ce sont ceux qui dans un commentaire, viennent critiquer et s'opposer (à tort ou à raison, peu importe) à ce qui est mis ; pour finir par dire que "les réseaux sociaux sont du gros n'importe quoi", alors qu'au final, comme beaucoup, ils passent des heures à lire et commenter les articles de ce qu'ils méprisent ouvertement. Et que c'est aussi, grâce à la liberté d'expression, qu'ils peuvent venir critiquer les posts et les opinions des autres ....