Bilan (1)

7 octobre 2013

Je commence, pour deux mois, un bilan professionnel. Ou, un bilan de compétences, si vous préférez.

Il faut entendre pas là, 20 heures d'évaluations et d'entretiens, afin de voir, ce pour quoi j'ai des capacités ou des lacunes, pour un éventuel reclassement professionnel.

Mais, je sais très bien en quoi je suis douée moi … je sais fort bien ce pour quoi je suis faites.

Je suis Aide-soignante ! AI-DEU SOI-GAN-TEUUUUUU !

J'ai préparé un bac de secrétaire médicale, j'ai le BAFA, j'ai un diplôme d'aide-soignante, j'ai préparé un D.U en Victimologie. Et je ne compte plus les formations réalisées.

La démence sénile
La maladie d'Alzheimer
La qualité se soins la nuit
Bien traitance, mal traitance
L'accompagnement en fin de vie
La formation et l'animation de groupe
La relation au mourant (dont j'étais formatrice pendant trois années)

Même si ma vie entière est liée à l'aide des autres, je me dis que ma vie professionnelle, qui doit se détacher d'une aide directe, par la force des choses ; peut très bien rebondir sur tout autre chose, sans que ça me pose de problème. Parce que j'ai une vie tellement riche de plein de jolis "à côté", que je sais pertinemment que quoi que je fasse, par le biais d'association ou de bénévolat, je continuerai ce qui est ma passion vitale et profonde. M'occuper des autres. Leur apporter bienêtre et confort au mieux que je peux.

Alors, me retrouver à travailler dans un bureau, soit-il sous la cage de l'escalier de la CAC, (ça fait un peu Harry Potter, mais croyez moi, l'image correspond tout à fait à la situation !) ne me pose pas de problème en soi, puisque je saurai y apporter quelque chose de positif.

Ceci dit, je ne vais pas non plus accepter tout et n'importe quoi ensuite, comme poste. J'ai des capacités, et je serai actrice de ma vie, quoi qu'il en soit ! Même si mon « peps » est encore un peu faiblard, pas question qu'il le reste éternellement.

« Dépressive chronique à vie », n'est absolument pas pour moi ! J'ai décidé ! (Non mais des fois !)

Tout comme j'ai décidé aussi que ce problème professionnel ne sera absolument plus une raison à un malêtre. Ce ne sera qu'un obstacle à sauter. Et je prends mon élan doucement, pour ne le sauter qu'en une seule fois.

J'ai récupéré ma fille, mon trésor, mon amour …. Je sais où elle est … près de moi ! Et même si la plaie est profonde, elle n'est plus béante. Parce que j'ai décidé qu'il en sera ainsi.

Je fais mon deuil. Mon deuil de plein de choses. Le deuil de mon enfant, mon trésor, mon amour. Le deuil de mon travail d'aide soignante.

Et je me dis que j'ai la chance inouïe de pouvoir profiter de mes autres enfants, mes trésors, mes amours … et de mes petit-enfants adorés.

Que j'ai aussi la chance de pouvoir rebondir vers un autre univers professionnel, où je trouverai milles choses positives et intéressantes.

Ma vie redeviendra comme je veux qu'elle soit. Remplie de jolies choses qui estomperont le négatif que l'existence m' apporte.

Simplement, parce que je n'accepte plus qu'il en soit autrement !

Comme je l'écrivais l'autre jour dans un autre post : je suis dominatrice en tout … surtout envers moi-même !